De nombreuses organisations composent la société civile de l’Afrique de l’Est. Parmi elles, l’organisation féministe Akina Mama wa Afrika. Elle a aidé les femmes burundaises qui n’étaient pas représentées dans les discussions de paix.
«En tant qu’Akina Mama wa Africa, au mois de décembre dernier nous avons tenu une réunion ici de femmes burundaises, explique Eunice Musiime, la directrice. Elles ont formé une association appelée Femmes et filles burundaises pour la paix. Et l’aspect primordial pour nous était de savoir comment ces femmes pouvaient être intégrées dans le processus de dialogue. Certaines représentantes de cette organisation font désormais partie du processus de dialogue. Et pour aller plus loin, nous voulons voir comment nous pouvons les former à la médiation, aux négociations, parce qu’il est très important qu’elles fassent partie du processus».
Mais globalement, la société civile a encore du mal à se faire entendre dans la région. Walter Odhiambo, le directeur de Nairobi Peace Initiative Africa, reconnaît qu’il rencontre certaines difficultés : «L’un des défis de la société civile est de s’organiser. Et donc, ces organisations ne sont pas capables de s’engager dans des voies plus structurées avec les gouvernements. Vous allez venir me voir en tant que société civile et parfois vous ne serez certainement pas enregistrée, parfois vous ne vous engagez pas dans le mandat pour lequel vous dites travailler. Donc l’une des choses que nous faisons est de les organiser en une structure qui peut ensuite s’engager de manière légitime».
En Afrique de l’Ouest, en dépassant cette principale difficulté, des mouvements comme Y en a marre, Filimbi ou le Balai citoyen, ont désormais une place influente dans la vie politique de leur pays.
Soiurce: Rfi.fr
«En tant qu’Akina Mama wa Africa, au mois de décembre dernier nous avons tenu une réunion ici de femmes burundaises, explique Eunice Musiime, la directrice. Elles ont formé une association appelée Femmes et filles burundaises pour la paix. Et l’aspect primordial pour nous était de savoir comment ces femmes pouvaient être intégrées dans le processus de dialogue. Certaines représentantes de cette organisation font désormais partie du processus de dialogue. Et pour aller plus loin, nous voulons voir comment nous pouvons les former à la médiation, aux négociations, parce qu’il est très important qu’elles fassent partie du processus».
Mais globalement, la société civile a encore du mal à se faire entendre dans la région. Walter Odhiambo, le directeur de Nairobi Peace Initiative Africa, reconnaît qu’il rencontre certaines difficultés : «L’un des défis de la société civile est de s’organiser. Et donc, ces organisations ne sont pas capables de s’engager dans des voies plus structurées avec les gouvernements. Vous allez venir me voir en tant que société civile et parfois vous ne serez certainement pas enregistrée, parfois vous ne vous engagez pas dans le mandat pour lequel vous dites travailler. Donc l’une des choses que nous faisons est de les organiser en une structure qui peut ensuite s’engager de manière légitime».
En Afrique de l’Ouest, en dépassant cette principale difficulté, des mouvements comme Y en a marre, Filimbi ou le Balai citoyen, ont désormais une place influente dans la vie politique de leur pays.
Soiurce: Rfi.fr
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