Ces mots, « putschiste et criminel de guerre », ont toujours été utilisés par les islamistes en Libye pour qualifier Haftar. Depuis deux ans et demi, il est en guerre contre eux dans plusieurs villes de l'est du pays. Tout laisse à penser qu'il y a dans les rangs de ces officiers de l'Ouest des éléments proches de la mouvance islamiste.
Leurs mots ont pu être glissés dans le communiqué final de cette réunion, une réunion qui selon les sources de RFI s'est tenue en présence de membres de groupes armés. Le communiqué final, lu oralement, est passé en direct sur plusieurs chaines de télé. Sa lecture a semé la zizanie entre les officiers réunis. Beaucoup n'étaient pas d'accord avec le contenu. Mais, au même moment, fait signifiant, Sadek al-Ghiryani, chef spirituel de plusieurs groupes islamistes extrémistes, était sur une chaîne de télévision en train d'accuser le maréchal Haftar d'être « l’enfant gâté et l'agent de la communauté internationale ». Selon lui, cette communauté prépare Haftar pour succéder à Kadhafi.
Finalement depuis que le maréchal Haftar est réhabilité par la communauté internationale, les islamistes libyens en font plus que jamais leur bête noire. Le Premier ministre Fayez al-Sarraj était pris de court, son bureau de presse a diffusé un tout autre communiqué. Suite à l'incident il a refusé « les propos lancés à des fins politiciennes ».
Leurs mots ont pu être glissés dans le communiqué final de cette réunion, une réunion qui selon les sources de RFI s'est tenue en présence de membres de groupes armés. Le communiqué final, lu oralement, est passé en direct sur plusieurs chaines de télé. Sa lecture a semé la zizanie entre les officiers réunis. Beaucoup n'étaient pas d'accord avec le contenu. Mais, au même moment, fait signifiant, Sadek al-Ghiryani, chef spirituel de plusieurs groupes islamistes extrémistes, était sur une chaîne de télévision en train d'accuser le maréchal Haftar d'être « l’enfant gâté et l'agent de la communauté internationale ». Selon lui, cette communauté prépare Haftar pour succéder à Kadhafi.
Finalement depuis que le maréchal Haftar est réhabilité par la communauté internationale, les islamistes libyens en font plus que jamais leur bête noire. Le Premier ministre Fayez al-Sarraj était pris de court, son bureau de presse a diffusé un tout autre communiqué. Suite à l'incident il a refusé « les propos lancés à des fins politiciennes ».
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