A Antsohihy, ce mardi 28 février, doit s'ouvrir le procès de 26 villageois accusés du meurtre de deux policiers. « Concernant l'assassinat, on a fait des enquêtes, des arrestations et on est en train de faire le déferrement, explique Norbert Anandra, le ministre de la Sécurité publique. L'enquête est finie. 26 personnes ont été arrêtées et 5 autres seront entendues en tant que témoins. »
Parmi les témoins, le maire d'Antsakabary, l'un des cinq villages décimés par l'incendie criminel. Questionnés sur le présumé lynchage à mort des policiers par les villageois et sur les auteurs de l'incendie, ni lui ni son avocat n'ont souhaité s'exprimer.
Un silence qui tranche avec les affirmations tenues la veille par la population, le procureur de la République de Mandritsara, les élus, le clergé, et les gendarmes de la localité. Tous pointent directement du doigt une brigade de policiers de Majunga venue mettre le feu aux villages pour venger leurs collègues.
Malgré des témoignages accablants, le ministre ne change pas la version qu'il a donnée au lendemain de l'incendie : « On dit, peut-être, une aliénée mentale qui aurait fait ça. On n'a pas eu d'autre version. Maintenant, quand on dit que les policiers sont parmi les éventuels suspects, moi je dis "est-ce que c'est à moi d'enquêter ?". Il n'y a pas que la police qui est responsable des enquêtes, il y a la Justice, il y a la gendarmerie, et puis il y a la police. »
Pour l'heure, aucune enquête n'a été ouverte sur cet incendie qui a causé la mort d'une personne âgée et privé de toit plus de mille habitants. Et aucune autorité, autre que la gendarmerie locale, n'a encore ne fait le déplacement dans cette zone isolée, accessible uniquement après deux jours de marche. En coulisse, on murmure que « les intérêts politiques sont trop grands pour que justice soit faite ».
Parmi les témoins, le maire d'Antsakabary, l'un des cinq villages décimés par l'incendie criminel. Questionnés sur le présumé lynchage à mort des policiers par les villageois et sur les auteurs de l'incendie, ni lui ni son avocat n'ont souhaité s'exprimer.
Un silence qui tranche avec les affirmations tenues la veille par la population, le procureur de la République de Mandritsara, les élus, le clergé, et les gendarmes de la localité. Tous pointent directement du doigt une brigade de policiers de Majunga venue mettre le feu aux villages pour venger leurs collègues.
Malgré des témoignages accablants, le ministre ne change pas la version qu'il a donnée au lendemain de l'incendie : « On dit, peut-être, une aliénée mentale qui aurait fait ça. On n'a pas eu d'autre version. Maintenant, quand on dit que les policiers sont parmi les éventuels suspects, moi je dis "est-ce que c'est à moi d'enquêter ?". Il n'y a pas que la police qui est responsable des enquêtes, il y a la Justice, il y a la gendarmerie, et puis il y a la police. »
Pour l'heure, aucune enquête n'a été ouverte sur cet incendie qui a causé la mort d'une personne âgée et privé de toit plus de mille habitants. Et aucune autorité, autre que la gendarmerie locale, n'a encore ne fait le déplacement dans cette zone isolée, accessible uniquement après deux jours de marche. En coulisse, on murmure que « les intérêts politiques sont trop grands pour que justice soit faite ».
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