«Des actes odieux et inhumains ». C'est par ces mots que la Conférence des évêques de Madagascar avait qualifié l'attaque d'Antsirabe, dans le centre du pays, en début de mois. La nuit du 1er avril, dix hommes armés cambriolent le couvent des sœurs de Notre-Dame-de-la-Salette et violent cinq religieuses.
Les évêques avaient alors demandé aux autorités malgaches « de prendre leurs responsabilités pour renforcer la sécurité ». Depuis, dix suspects ont été arrêtés, mais les attaques continuent.
Dernière attaque en date, le meurtre d'un prêtre dimanche 23 avril à Antsohihy, dans le nord-ouest de la Grande Ile, par des bandits qui cherchaient à voler la cloche de leur église.
Une vague de violence que le nonce apostolique à Madagascar, Mgr Paolo Gualtieri, condamne : « Ce sont des faits graves qui suscitent une grande préoccupation pour l’Eglise catholique. Ce sont des actes qui reflètent l’insécurité qui touche l’ensemble du pays. On demande à tous ceux qui dans l’Etat ont des responsabilités dans le domaine de la sécurité un engagement plus grand pour améliorer la sécurité qui concerne toute la population. »
Joint par téléphone, les autorités malgaches indiquent que ce ne sont pas les religieux en tant que tels qui sont pris pour cible. « Il s'agit de coïncidences malheureuses », explique Jean-Rostand Rabialahy, le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique. « Ce sont des communautés vulnérables faciles à attaquer », analyse une source au sein de la gendarmerie.
Les évêques avaient alors demandé aux autorités malgaches « de prendre leurs responsabilités pour renforcer la sécurité ». Depuis, dix suspects ont été arrêtés, mais les attaques continuent.
Dernière attaque en date, le meurtre d'un prêtre dimanche 23 avril à Antsohihy, dans le nord-ouest de la Grande Ile, par des bandits qui cherchaient à voler la cloche de leur église.
Une vague de violence que le nonce apostolique à Madagascar, Mgr Paolo Gualtieri, condamne : « Ce sont des faits graves qui suscitent une grande préoccupation pour l’Eglise catholique. Ce sont des actes qui reflètent l’insécurité qui touche l’ensemble du pays. On demande à tous ceux qui dans l’Etat ont des responsabilités dans le domaine de la sécurité un engagement plus grand pour améliorer la sécurité qui concerne toute la population. »
Joint par téléphone, les autorités malgaches indiquent que ce ne sont pas les religieux en tant que tels qui sont pris pour cible. « Il s'agit de coïncidences malheureuses », explique Jean-Rostand Rabialahy, le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique. « Ce sont des communautés vulnérables faciles à attaquer », analyse une source au sein de la gendarmerie.
Autres articles
-
Tchad: la coalition «Nous le Peuple» demande le report de la présidentielle
-
Présidentielle 2024: la CEDEAO compte envoyer une délégation de 130 observateurs au Sénégal
-
Guinée : limogeage des directeurs généraux des sociétés d’électricité et des pétroles
-
Burkina: Le président Traoré signe un décret pour récompenser les dénonciateurs des faits avérés de corruption
-
Un bilan mitigé pour les 30 ans de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale