Dans la foule en effervescence, quelques banderoles sont levées demandant la libération de deux villageois arrêtés la semaine dernière. Une revendication est scandée avec force : « Madagascar n’est pas à vendre. »
Juste avant de se faire arrêter, un étudiant explique : « On manifeste contre les Chinois qui veulent voler nos terres. Le contrat qu’ils ont passé avec le gouvernement, on n’en a rien à faire. Ces terres sont à nous. Nous ne sommes pas contre les Chinois en particulier, on défend juste nos terres. »
Grenades lacrymogènes, jets de pierres et de briques
Les pick-up de la gendarmerie passent au milieu des manifestants. La poudre lacrymogène qui est répandue attise encore un peu plus leur colère. La foule finit par encercler les forces de l’ordre et bloque tout passage. Les gendarmes passent donc à l’action. A leurs grenades lacrymogènes, répondent des jets de pierres et de briques.
« La manifestation est non autorisée. Il y avait une entrave à la circulation avec des provocations et des injures. Ce n’est pas acceptable tout ça », s’insurge le lieutenant-colonel Honoré Randrianantenaina, le chef de la gendarmerie de la région.
Depuis plusieurs mois, des politiciens de l’opposition se sont emparés de l’affaire et la situation s’envenime de semaine en semaine. Ni les autorités ni les manifestants ne semblent prêts à reculer.
Source: Rfi.fr
Juste avant de se faire arrêter, un étudiant explique : « On manifeste contre les Chinois qui veulent voler nos terres. Le contrat qu’ils ont passé avec le gouvernement, on n’en a rien à faire. Ces terres sont à nous. Nous ne sommes pas contre les Chinois en particulier, on défend juste nos terres. »
Grenades lacrymogènes, jets de pierres et de briques
Les pick-up de la gendarmerie passent au milieu des manifestants. La poudre lacrymogène qui est répandue attise encore un peu plus leur colère. La foule finit par encercler les forces de l’ordre et bloque tout passage. Les gendarmes passent donc à l’action. A leurs grenades lacrymogènes, répondent des jets de pierres et de briques.
« La manifestation est non autorisée. Il y avait une entrave à la circulation avec des provocations et des injures. Ce n’est pas acceptable tout ça », s’insurge le lieutenant-colonel Honoré Randrianantenaina, le chef de la gendarmerie de la région.
Depuis plusieurs mois, des politiciens de l’opposition se sont emparés de l’affaire et la situation s’envenime de semaine en semaine. Ni les autorités ni les manifestants ne semblent prêts à reculer.
Source: Rfi.fr
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