Le gouvernement a approuvé à l'unanimité la fermeture du centre Holot (sud) et donné aux migrants un délai de trois mois pour quitter le pays faute de quoi ils seront expulsés, ont indiqué les ministres de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Selon des chiffres officiels à fin juin, 38.043 migrants africains, dont 27.494 Erythréens et 7.869 Soudanais, se trouvaient illégalement en Israël.
Leur présence à Tel-Aviv et d'autres endroits du pays a provoqué le mécontentement d'une frange de la population qui s'est parfois accompagné de violences.
S'exprimant dimanche avant le vote, Benjamin Netanyahu a noté qu'après avoir construit une barrière à la frontière égyptienne et expulsé quelque 20.000 migrants africains via des accords avec des pays tiers, Israël avait atteint une troisième étape: "l'expulsion accélérée".
"Cette expulsion a lieu grâce à un accord international que j'ai conclu", a-t-il dit lors de la réunion hebdomadaire de son cabinet.
"Cela nous permettra de fermer Holot", a-t-il ajouté, en allusion au centre de rétention situé dans le désert du Néguev, qui peut accueillir jusqu'à 1.200 migrants.
Selon la décision du cabinet, ce centre sera fermé sous trois mois à compter de mi-décembre. Un porte-parole du ministère de la Sécurité publique a toutefois déclaré qu'une prolongation du délai était possible.
Avant le vote, le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, a déclaré que Holot était devenu "un hôtel" pour migrants en situation irrégulière "à la solde des contribuables qui n'encourage pas leur sortie" et coûte 240 millions de shekels (environ 58 millions d'euros) par an.
Dans une déclaration sur Twitter, M. Erdan a relevé que la fermeture de Holot était pré-conditionnée par la possibilité d'expulser ces migrants "vers un pays tiers". Ni ce responsable ni Benjamin Netanyahu n'ont donné de précisions sur le pays tiers en question.
Israël, qui reconnaît tacitement que les Soudanais et les Erythréens risquent leurs vies s'ils sont renvoyés dans leurs pays, a déjà signé des accords avec le Rwanda et l'Ouganda. Ces deux pays acceptent d'accueillir les migrants si leur départ d'Israël se fait avec leur consentement.
Selon des chiffres officiels à fin juin, 38.043 migrants africains, dont 27.494 Erythréens et 7.869 Soudanais, se trouvaient illégalement en Israël.
Leur présence à Tel-Aviv et d'autres endroits du pays a provoqué le mécontentement d'une frange de la population qui s'est parfois accompagné de violences.
S'exprimant dimanche avant le vote, Benjamin Netanyahu a noté qu'après avoir construit une barrière à la frontière égyptienne et expulsé quelque 20.000 migrants africains via des accords avec des pays tiers, Israël avait atteint une troisième étape: "l'expulsion accélérée".
"Cette expulsion a lieu grâce à un accord international que j'ai conclu", a-t-il dit lors de la réunion hebdomadaire de son cabinet.
"Cela nous permettra de fermer Holot", a-t-il ajouté, en allusion au centre de rétention situé dans le désert du Néguev, qui peut accueillir jusqu'à 1.200 migrants.
Selon la décision du cabinet, ce centre sera fermé sous trois mois à compter de mi-décembre. Un porte-parole du ministère de la Sécurité publique a toutefois déclaré qu'une prolongation du délai était possible.
Avant le vote, le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, a déclaré que Holot était devenu "un hôtel" pour migrants en situation irrégulière "à la solde des contribuables qui n'encourage pas leur sortie" et coûte 240 millions de shekels (environ 58 millions d'euros) par an.
Dans une déclaration sur Twitter, M. Erdan a relevé que la fermeture de Holot était pré-conditionnée par la possibilité d'expulser ces migrants "vers un pays tiers". Ni ce responsable ni Benjamin Netanyahu n'ont donné de précisions sur le pays tiers en question.
Israël, qui reconnaît tacitement que les Soudanais et les Erythréens risquent leurs vies s'ils sont renvoyés dans leurs pays, a déjà signé des accords avec le Rwanda et l'Ouganda. Ces deux pays acceptent d'accueillir les migrants si leur départ d'Israël se fait avec leur consentement.
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