Ces pertes sont essentiellement liées à la mauvaise gouvernance du secteur minier, la mauvaise organisation de l’administration minière et à certaines failles du code minier de l’époque selon les enquêteurs.
« En ce qui concerne les compagnies minières, [il apparaît] que dans la processus de production de l’or de ces compagnies, les services de l’Etat burkinabè, la douane, les impôts, n’ont pas accès aux opérations de coulée de l'or, explique Ousseni Tamboura, qui a présidé cette commission d’enquête parlementaire sur le secteur minier. Ils assistent cependant à la pesée et, avant les expéditions d’or à l’étranger, il est procédé à la vérification des documents à signer et pendant que toute la production est mise sous scellés. L’absence de représentant de l’Etat lors de la coulée et du raffinage à l’étranger permettent d’émettre des doutes sur la quantité et la qualité de l’or telles qu’elles sont présentées au fisc burkinabè ».
En moins de cinq ans, trois sociétés se sont succédé à la mine de manganèse à Tambao au nord du pays. Avec chaque fois de fortes sommes versées aux différentes sociétés au titre des dommages et intérêts. On sent une forte odeur de « corruption et de trafic d’influence » poursuit Ousseni Tamboura, qui explique que des informations « récurrentes » sont parvenues à la commission sur des faits de corruption. Ainsi, « des versements d’importantes sommes d’argent, jusqu’à 5 milliards de FCFA » versés à des personnalités, dont des ministres.
La commission d’enquête recommande alors la mise en accusation du dernier ministre des Mines de Blaise Compaoré et deux autres anciens ministres et d’engager des poursuites judiciaires contre François Compaoré, frère cadet de l’ex-président, et pour des faits de corruption.
« En ce qui concerne les compagnies minières, [il apparaît] que dans la processus de production de l’or de ces compagnies, les services de l’Etat burkinabè, la douane, les impôts, n’ont pas accès aux opérations de coulée de l'or, explique Ousseni Tamboura, qui a présidé cette commission d’enquête parlementaire sur le secteur minier. Ils assistent cependant à la pesée et, avant les expéditions d’or à l’étranger, il est procédé à la vérification des documents à signer et pendant que toute la production est mise sous scellés. L’absence de représentant de l’Etat lors de la coulée et du raffinage à l’étranger permettent d’émettre des doutes sur la quantité et la qualité de l’or telles qu’elles sont présentées au fisc burkinabè ».
En moins de cinq ans, trois sociétés se sont succédé à la mine de manganèse à Tambao au nord du pays. Avec chaque fois de fortes sommes versées aux différentes sociétés au titre des dommages et intérêts. On sent une forte odeur de « corruption et de trafic d’influence » poursuit Ousseni Tamboura, qui explique que des informations « récurrentes » sont parvenues à la commission sur des faits de corruption. Ainsi, « des versements d’importantes sommes d’argent, jusqu’à 5 milliards de FCFA » versés à des personnalités, dont des ministres.
La commission d’enquête recommande alors la mise en accusation du dernier ministre des Mines de Blaise Compaoré et deux autres anciens ministres et d’engager des poursuites judiciaires contre François Compaoré, frère cadet de l’ex-président, et pour des faits de corruption.
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