Des membres du Rassemblement sont en en colère après leur rencontre avec la délégation de la CPI, à l’image de Valentin Mubake, le conseiller du président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Etienne Tshisekedi : « Si le sang a coulé, vous savez qui a été à l’origine de cela. Et à la limite, c’est cracher sur la mémoire de ces centaines de Congolais qui ont été tués par le pouvoir de Monsieur Kabila. Et c’est connu. Mais alors pourquoi ce discours envers nous ? C’est un discours à tenir vis-à-vis des gens du pouvoir. Et nous leur avons dit : s’il faut encore qu’il y ait des morts dans le cas de la défense de nos droits, parce que nous, on ne tue pas, nous descendrons dans la rue. Et celui qui veut nous tuer va nous tuer. »
Pour Valentin Mubake, l'autre volet de la visite, à savoir veiller à l'impartialité des poursuites, est tout aussi problématique. Il estime qu'après la décision de la Cour constitutionnelle du lundi 17 octobre, entre autres, la justice congolaise a démontré sa partialité.
Après sa rencontre avec la délégation de la CPI mardi, le directeur de cabinet du procureur général de la République a, lui, défendu la procédure lancée par la justice congolaise. « Monsieur le procureur de la République nous a tenus pleinement informés que sur son instruction, des informations judiciaires [avaient] été ouvertes à charge de tous les auteurs présumés des faits graves perpétrés en date des 19 et 20 septembre dernier », détaille Joseph Sabwa Kapuku.
L'UDPS avait, quant à elle, parlé d'un déni de justice et appelé la CPI à se saisir du dossier des violences des 19 et 20 décembre.
Pour Valentin Mubake, l'autre volet de la visite, à savoir veiller à l'impartialité des poursuites, est tout aussi problématique. Il estime qu'après la décision de la Cour constitutionnelle du lundi 17 octobre, entre autres, la justice congolaise a démontré sa partialité.
Après sa rencontre avec la délégation de la CPI mardi, le directeur de cabinet du procureur général de la République a, lui, défendu la procédure lancée par la justice congolaise. « Monsieur le procureur de la République nous a tenus pleinement informés que sur son instruction, des informations judiciaires [avaient] été ouvertes à charge de tous les auteurs présumés des faits graves perpétrés en date des 19 et 20 septembre dernier », détaille Joseph Sabwa Kapuku.
L'UDPS avait, quant à elle, parlé d'un déni de justice et appelé la CPI à se saisir du dossier des violences des 19 et 20 décembre.
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