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« Les migrants, quel que soit leur statut de résidence, ont droit à toute la protection prévue par le droit international des droits humains », affirme un officiel du HCDH



Le Comité Interministériel de Lutte contre l’Emigration Clandestine (CILEC) entame la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière du Sénégal à travers une première session de formation de ses membres. Les sessions de formation se tiennent du 14 au 16 mars avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme à travers le projet régional de protection des Migrants (PROMIS) mis en œuvre conjointement avec l’ONUDC, l’Office des Nations unies contre la Drogue et la criminalité.

Le gouvernement du Sénégal, a élaboré en novembre 2022 la Stratégie Nationale de Lutte contre la Migration irrégulière à la suite de la création du Comité Interministériel de lutte contre l’émigration clandestine (CILEC) à travers le décret n°2020-2393 du 30 décembre 2020. Un des objectifs principaux de la Stratégie est de mettre en œuvre une approche intégrée de respects des droits humains dans la lutte contre la migration irrégulière.

Dans son allocution d’ouverture, le Deputy Représentant régional du HCDH en Afrique de l’ouest, Benjamin Hounton a rappelé que « Le Sénégal est un pays de départ, de transit et de destination des migrants. L’absence d’une bonne gouvernance de la migration fondée sur les droits humains, y compris au niveau national, peut conduire à des violations des droits des migrants en transit, aux frontières internationales, dans les pays de destination, ou une fois de retour dans les pays d’origine. » Il est important de souligner que tous les migrants, quel que soit leur statut de résidence, ont droit à toute la
protection prévue par le droit international des droits humains et ceci à tous les stades de leur parcours
migratoire. »

C’est dans ce contexte que la formation des membres du CILEC qui a pour mission de suivre et de coordonner l’action des services compétents en matière d’émigration et de surveillance des frontières, requiert une importance capitale afin d’appuyer les forces de défense et de sécurité au respect des droits humains dans la lutte la migration irrégulière.

Depuis septembre 2003, le Sénégal est membre de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) et de ses protocoles additionnels, y compris le Protocole sur le trafic illicite de migrants par terre, air et mer. Ce protocole fournit aux États membres la base juridique appropriée pour lutter efficacement contre la migration irrégulière, notamment en termes de prévention, de protection des migrants objet de trafic et démantèlement des réseaux criminels qui l’entretiennent, rapportent les services du Haut commissariat des Nations Unies pour les droits de l'Homme.

AYOBA FAYE

Mercredi 15 Mars 2023 - 09:50


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