
Les producteurs de Matam contredisent la tutelle, le ministre de l’Agriculture. Car au moment où Papa Abdoulaye Seck parle d’une production importante qui dépasse même celle de l’année dernière, la situation alimentaire dans la vallée s’annonce difficile, selon eux. La déclaration de la tutelle faisant état d’une meilleure campagne agricole cette année est jugée tout simplement malheureuse. Dans la mesure où «non seulement, il n’y a pas eu de récolte dans les périmètres de culture fluviale du diéri. Mais aussi, il y a surtout que la cru n’a pas été au rendez-vous pour permettre l’exploitation des terres ».
Une situation qui a déjà plongé la région dans une insécurité alimentaire aux conséquences qui pourraient être désastreuses. Mamadia Hamidou Dia, paysan et membre de l’association des producteurs d’oignons est formel sur ce point. Tirant sur la sonnette d’alarme, il sert que « l’hivernage n’a pas été pluvieux dans la région de Matam, non plus au niveau de la crue du fleuve…Cela n’a pas donné ce qu’on espérait. Ce qui fait que beaucoup de terres n’ont pas pu être utilisé dans le cadre du rendement agricole… ».
Selon lui, « c’est sûrement l’avis du ministre mais il est impossible cette année que la production soit meilleure que celle de l’année dernière. Ce n’est ce qu’on a pu constater sur le terrain ». Aujourd’hui, analyse le paysan, « on gagnerait à faire un recensement au niveau du monde rural ». A Kaolack, les paysans ont déjà entamé la commercialisation de leurs productions notamment de l’arachide. Certains sont d’accord avec le ministre.
Ce, pour dire au correspondant de la Rfm qu’«en matière de qualité et de quantité, la campagne est bien meilleure », juge Ablaye dit malaw. Ce que récuse un autre paysan selon qui, « le ministre est à Dakar et ne connait pas la situation à l’intérieur du pays ». Réagissant sur la question, le Directeur de l’Agriculture de décréter que : « Pour le moment, il faut attendre qu’on ait les différents éléments, ce qu’il fera dans les prochains jours. Mais si on regarde la campagne par rapport à ce qui a été fait sur le terrain, les plans stratégiques qui ont été combinées, nous pensons que les statistiques » sont favorables notamment en termes de production céréalière qui « est bien meilleure que celle de 2013 ». Toutefois, affirme Oumar Sané : « il peut y avoir des zones où il y aura un déficit ».
Une situation qui a déjà plongé la région dans une insécurité alimentaire aux conséquences qui pourraient être désastreuses. Mamadia Hamidou Dia, paysan et membre de l’association des producteurs d’oignons est formel sur ce point. Tirant sur la sonnette d’alarme, il sert que « l’hivernage n’a pas été pluvieux dans la région de Matam, non plus au niveau de la crue du fleuve…Cela n’a pas donné ce qu’on espérait. Ce qui fait que beaucoup de terres n’ont pas pu être utilisé dans le cadre du rendement agricole… ».
Selon lui, « c’est sûrement l’avis du ministre mais il est impossible cette année que la production soit meilleure que celle de l’année dernière. Ce n’est ce qu’on a pu constater sur le terrain ». Aujourd’hui, analyse le paysan, « on gagnerait à faire un recensement au niveau du monde rural ». A Kaolack, les paysans ont déjà entamé la commercialisation de leurs productions notamment de l’arachide. Certains sont d’accord avec le ministre.
Ce, pour dire au correspondant de la Rfm qu’«en matière de qualité et de quantité, la campagne est bien meilleure », juge Ablaye dit malaw. Ce que récuse un autre paysan selon qui, « le ministre est à Dakar et ne connait pas la situation à l’intérieur du pays ». Réagissant sur la question, le Directeur de l’Agriculture de décréter que : « Pour le moment, il faut attendre qu’on ait les différents éléments, ce qu’il fera dans les prochains jours. Mais si on regarde la campagne par rapport à ce qui a été fait sur le terrain, les plans stratégiques qui ont été combinées, nous pensons que les statistiques » sont favorables notamment en termes de production céréalière qui « est bien meilleure que celle de 2013 ». Toutefois, affirme Oumar Sané : « il peut y avoir des zones où il y aura un déficit ».
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