Les évènements tragiques qui se déroulent quotidiennement à travers le monde et qui inquiètent tous les hommes épris de justice, de liberté et de paix semblent être une aubaine pour les forces de domination et leurs alliés, pour justifier des prises de position va-t’en guerre dont la seule finalité est d’annihiler les efforts consentis dans différents pays pour leur développement et la consolidation de leur indépendance. La politique extérieure des grandes puissances qui veulent dicter leurs lois, sélectionner les régimes à combattre, pour des intérêts économiques ne prend pas en compte le fait que les moyens colossaux dépensés pour leur expansion auraient pu atténuer les problèmes de chômage et d’exclusion sociale qui sont à la base des révoltes dans ces pays. Aujourd’hui, la France est un exemple inquiétant, elle qui semble basculer inexorablement vers l’extrême droite à cause de politiques d’exclusion qui nourrissent et accréditent les thèses du Front National.
Personne ne serait surpris de voir l’extrême droite gagner la prochaine présidentielle en France, par ce que la gauche qui aurait dû mener une politique sociale qui prend en considération tous les segments de la société a pensé qu’en glissant vers une politique de droite, allait grignoter l’électorat du FN.
Si une telle hypothèse venait à se réaliser les immigrants qui vivent en France, ne manqueront pas de subir très vite les affres que cette formation leur a toujours souhaitées, avec toutes les conséquences qui pourraient en découler pour les gouvernants des pays d’origine. C’est pourquoi chacun doit comprendre que, face à ce contexte complexe et dangereuse on ne peut pas faire l’économie d‘un examen sérieux des causes de cette situation qui menace la stabilité dans le monde. Nous ne pouvons et ne devons plus accepter les arguments superficiels qu’on nous sert et qui conduisent souvent à des décisions erronées.
Il faut qu’on s’entende sur qui est terroriste, qui ne l’est pas et qu’est ce qui est à la base du terrorisme, pour le combattre efficacement. Le monde a besoin de plus de justice, de respect de l’indépendance et du libre choix des peuples pour la conduite de leur destinée. L’ONU qui devrait être un organisme fort, impartial, régulateur de la stabilité et gardien des règles de bonne conduite qui doivent régir les relations internationales, apparaît comme une organisation affaiblie qui ne sert plus que de faire valoir, en s’abstenant de s’opposer fermement aux attaques multiples de puissances dominatrices dans beaucoup de pays du tiers monde. Aujourd’hui, il devient de plus en plus clair que ces forces se sont coalisées pour empêcher le développement des pays anciennement colonisés. L’ONU peut continuer à envoyer des représentants dans les différentes zones en conflit, mais force est de constater que l’humanité avance inéluctablement vers un dérèglement qui pourrait être plus dangereux que les deux guerres mondiales réunies.
On a accusé injustement Sadam Hussein de détenir des armes chimiques pour justifier son assassinat et celui de plusieurs milliers d’Irakiens. Le pays continue dans une instabilité durable. On a soutenu des forces obscures en Libye sous le prétexte fallacieux de combattre une dictature. On a assassiné Khadafi qui avait pu hisser son pays à un niveau de développement qui n’enviait en rien celui des pays dits avancés. Nous vivons dans la sous-région les conséquences de cette option militaire qui a permis l’armement de ceux qui opèrent au Mali, au Nigéria, au Tchad et menacent les pays de la sous-région.
Qui a soutenu les soulèvements, massacres et bouleversements pompeusement appelés printemps arabe ? Combien de civils (femmes, enfants) sont tués chaque jour par les bombardements aveugles de ceux qui se sont attribué le droit d’ingérence dans les affaires de pays indépendants. On a contraint le peuple palestinien à user de tous les moyens pour faire face à la négation de leur droit à disposer d’un Etat indépendant. Acculés, opprimés, ils en sont arrivés dans un réflexe de survie à se battre au couteau contre ceux qui occupent leur territoire.
Qui faut-il condamner ? Face à cette injustice installée comme principe de fonctionnement des relations internationales, peut-on s’attendre à ce que les hommes attachés à la paix, à la justice et aux droits humains, continuer à être inactifs pour laisser les forces porteuses de violence continuer à déstabiliser le monde. Le moment est venu de mettre en place une coalition internationale contre la violence sous toutes ses formes. La société civile et les forces de progrès doivent, à travers le monde, se mettre en relation pour agir dans ce sens pendant qu’il est encore temps.
Déthié Faye
Président de la CDR/fonk sa kaddu
Personne ne serait surpris de voir l’extrême droite gagner la prochaine présidentielle en France, par ce que la gauche qui aurait dû mener une politique sociale qui prend en considération tous les segments de la société a pensé qu’en glissant vers une politique de droite, allait grignoter l’électorat du FN.
Si une telle hypothèse venait à se réaliser les immigrants qui vivent en France, ne manqueront pas de subir très vite les affres que cette formation leur a toujours souhaitées, avec toutes les conséquences qui pourraient en découler pour les gouvernants des pays d’origine. C’est pourquoi chacun doit comprendre que, face à ce contexte complexe et dangereuse on ne peut pas faire l’économie d‘un examen sérieux des causes de cette situation qui menace la stabilité dans le monde. Nous ne pouvons et ne devons plus accepter les arguments superficiels qu’on nous sert et qui conduisent souvent à des décisions erronées.
Il faut qu’on s’entende sur qui est terroriste, qui ne l’est pas et qu’est ce qui est à la base du terrorisme, pour le combattre efficacement. Le monde a besoin de plus de justice, de respect de l’indépendance et du libre choix des peuples pour la conduite de leur destinée. L’ONU qui devrait être un organisme fort, impartial, régulateur de la stabilité et gardien des règles de bonne conduite qui doivent régir les relations internationales, apparaît comme une organisation affaiblie qui ne sert plus que de faire valoir, en s’abstenant de s’opposer fermement aux attaques multiples de puissances dominatrices dans beaucoup de pays du tiers monde. Aujourd’hui, il devient de plus en plus clair que ces forces se sont coalisées pour empêcher le développement des pays anciennement colonisés. L’ONU peut continuer à envoyer des représentants dans les différentes zones en conflit, mais force est de constater que l’humanité avance inéluctablement vers un dérèglement qui pourrait être plus dangereux que les deux guerres mondiales réunies.
On a accusé injustement Sadam Hussein de détenir des armes chimiques pour justifier son assassinat et celui de plusieurs milliers d’Irakiens. Le pays continue dans une instabilité durable. On a soutenu des forces obscures en Libye sous le prétexte fallacieux de combattre une dictature. On a assassiné Khadafi qui avait pu hisser son pays à un niveau de développement qui n’enviait en rien celui des pays dits avancés. Nous vivons dans la sous-région les conséquences de cette option militaire qui a permis l’armement de ceux qui opèrent au Mali, au Nigéria, au Tchad et menacent les pays de la sous-région.
Qui a soutenu les soulèvements, massacres et bouleversements pompeusement appelés printemps arabe ? Combien de civils (femmes, enfants) sont tués chaque jour par les bombardements aveugles de ceux qui se sont attribué le droit d’ingérence dans les affaires de pays indépendants. On a contraint le peuple palestinien à user de tous les moyens pour faire face à la négation de leur droit à disposer d’un Etat indépendant. Acculés, opprimés, ils en sont arrivés dans un réflexe de survie à se battre au couteau contre ceux qui occupent leur territoire.
Qui faut-il condamner ? Face à cette injustice installée comme principe de fonctionnement des relations internationales, peut-on s’attendre à ce que les hommes attachés à la paix, à la justice et aux droits humains, continuer à être inactifs pour laisser les forces porteuses de violence continuer à déstabiliser le monde. Le moment est venu de mettre en place une coalition internationale contre la violence sous toutes ses formes. La société civile et les forces de progrès doivent, à travers le monde, se mettre en relation pour agir dans ce sens pendant qu’il est encore temps.
Déthié Faye
Président de la CDR/fonk sa kaddu
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