
Des factions rebelles de la Ghouta orientale, toujours assiégée par les forces loyales au régime et pilonnée sans cesse par l'aviation russe, se sont engagées mardi dans une lettre adressée aux Nations unies à évincer les combattants de groupe jihadistes en contrepartie de l'application de la trêve prévue par une résolution du Conseil de sécurité.
Ces rebelles annoncent en effet qu'ils sont prêts à bouter hors de l'enclave les combattants de Tahrir al-Cham, ex-Front al-Nosra affilié à al-Qaïda, ainsi que leurs proches dans un délai de 15 jours à partir de l'entrée en vigueur de latrêve.
« Le régime syrien justifie son bain de sang dans la Ghouta par la présence du Front al-Nosra, appelé également Hayat Tahrir al-Asham, un groupe affilié à al-Qaïda, explique Abou Shadi Aadala militant de l’opposition syrienne. Pour que le régime cesse d’utiliser cet argument pour commettre des tueries, les groupes rebelles ont décidé de prendre les choses en main. Dans une déclaration adressée aux Nations unies, les groupes rebelles s’engagent à chasser les jihadistes du Front al-Nosra de la Ghouta durant les quinze prochains jours. En fait, ils ne font que respecter la décision du Conseil de sécurité de l’ONU afin que la trêve soit réellement appliquée dans toute la Syrie, et surtout dans la Ghouta. »
C'était une demande de Moscou. Reste à savoir si la Russie et le régime de Damas estiment que c'est suffisant pour desserrer l'étau autour de la Ghouta et alléger les souffrances des 400 000 civils pris en otage.
Pour le ministre français des Affaires étrangères en tous cas, maintenant que les rebelles se sont engagés par écrit dans leur lettre aux Nations unies à accepter la trêve humanitaire, il faudrait que le régime de Bachar el-Assad en fasse autant. C'est ce que Jean-Yves Le Drian a déclaré à Moscou à son homologue russe Sergueï Lavrov.
Manœuvre de Moscou et de Damas
Hamza Bir Quedare, porte-parole de Jaïch al-Islam, la principale faction rebelle dans la Ghouta, explique, en exclusivité à RFI, qu'il craint une énième manœuvre de la Russie et de Damas, qui selon lui, ne respectent jamais leurs engagements.
Ces rebelles annoncent en effet qu'ils sont prêts à bouter hors de l'enclave les combattants de Tahrir al-Cham, ex-Front al-Nosra affilié à al-Qaïda, ainsi que leurs proches dans un délai de 15 jours à partir de l'entrée en vigueur de latrêve.
« Le régime syrien justifie son bain de sang dans la Ghouta par la présence du Front al-Nosra, appelé également Hayat Tahrir al-Asham, un groupe affilié à al-Qaïda, explique Abou Shadi Aadala militant de l’opposition syrienne. Pour que le régime cesse d’utiliser cet argument pour commettre des tueries, les groupes rebelles ont décidé de prendre les choses en main. Dans une déclaration adressée aux Nations unies, les groupes rebelles s’engagent à chasser les jihadistes du Front al-Nosra de la Ghouta durant les quinze prochains jours. En fait, ils ne font que respecter la décision du Conseil de sécurité de l’ONU afin que la trêve soit réellement appliquée dans toute la Syrie, et surtout dans la Ghouta. »
C'était une demande de Moscou. Reste à savoir si la Russie et le régime de Damas estiment que c'est suffisant pour desserrer l'étau autour de la Ghouta et alléger les souffrances des 400 000 civils pris en otage.
Pour le ministre français des Affaires étrangères en tous cas, maintenant que les rebelles se sont engagés par écrit dans leur lettre aux Nations unies à accepter la trêve humanitaire, il faudrait que le régime de Bachar el-Assad en fasse autant. C'est ce que Jean-Yves Le Drian a déclaré à Moscou à son homologue russe Sergueï Lavrov.
Manœuvre de Moscou et de Damas
Hamza Bir Quedare, porte-parole de Jaïch al-Islam, la principale faction rebelle dans la Ghouta, explique, en exclusivité à RFI, qu'il craint une énième manœuvre de la Russie et de Damas, qui selon lui, ne respectent jamais leurs engagements.
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