
Les travailleurs organisés dans le cadre du syndicat autonome des gros porteurs et transports routiers du Sénégal affilié à l’UNSAS (Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal ) ont fait face à la presse, ce mardi 9 mai, pour faire un large écho des innombrables violations des droits que leur confèrent la constitution, les conventions internationales ratifiées et le code du travail du Sénégal par leurs employeurs. Ce sont précisément les chauffeurs remorqueurs sous contrat dans les sociétés, la CEDEM (Compagnie d’expertise et de développement maritime) et la CMA (Compagnie Maritime d’Affrètement).
Selon les travailleurs, la CEDEM sise au môle 4 employant plus de 70 conducteurs de gros porteurs travaillant pour le compte de la société CMA « refusent systématiquement d’appliquer le procès-verbal de conciliation signé le 17 nombre 2021 par devant l’Inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale ».
Le collectif des travailleurs réclame la régularisation des contrats de travail, le paiement de salaires conventionnels, le rappel des congés payés, le paiement des heures majorées, le paiement de la prime de transport, la déclaration des travailleurs auprès des institutions de prévoyance sociale et l’organisation des élections de délégués du personnel.
« Au lieu de mettre en œuvre les accords signés de bonne foi et d’appliquer les dispositions d’ordre public, l’Employeur use de subterfuges pour harceler les dirigeants syndicaux de cette entreprise, en l’occurrence Babacar Touré licencié après avoir demandé une autorisation pour se rendre au chevet de sa mère malade constate que son courrier a été bloqué par un sous fifre de la direction qui de manière irrévérencieuse déclare l’avoir égaré, c’est tout de même scandaleux, quelle infamie, sommes-nous dans quel pays? », se demande-t-il.
Les travailleurs interpellent la direction de la CMA sur les manquements graves de la CEDEM vis à vis de ses employés, « ce sont des actes de banditisme qui ne peuvent plus perdurer », ont-ils dit.
« Il en découle des méfaits qui se traduisent par une évasion fiscale et sociale, c’est en cela que nous sommes en droit d’interpeller les Institutions de prévoyance sociale, l’administration fiscale et l’administration du travail pour juguler cette injustice », ont-t-ils ajouté.
Selon eux, les travailleurs de la société DIASEN et de KAS qui convoient des marchandises dans les régions avec tous les risques que cela comporte « se plaignent des conditions de travail extrêmement pénibles avec des heures de travail qui dépassent l’entendement sans percevoir des salaires conventionnels et des accessoires y afférents », ont poursuivi les travailleurs.
Ces chauffeurs, soulignent-ils, ne disposent pas de contrats de travail écrits, ils « sont payés sans bulletins, ces employeurs violent délibérément la législation du travail ».
C’est pourquoi, les travailleurs « se dressent contre les pratiques mafieuses de ces sociétés qui se croient tout permis en foulant aux pieds les lois et règlements du pays, il faut qu’ils arrêtent leurs pratiques illégales et se conformer à la législation sociale ».
Pour faire face à cet affront, le collectif des travailleurs des sociétés suscitées comptent organiser des séries d’actions pour mettre un terme définitif aux violations de leurs droits.
Un sit in est prévu devant la CMA sise sur la route de Rufisque.
Selon les travailleurs, la CEDEM sise au môle 4 employant plus de 70 conducteurs de gros porteurs travaillant pour le compte de la société CMA « refusent systématiquement d’appliquer le procès-verbal de conciliation signé le 17 nombre 2021 par devant l’Inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale ».
Le collectif des travailleurs réclame la régularisation des contrats de travail, le paiement de salaires conventionnels, le rappel des congés payés, le paiement des heures majorées, le paiement de la prime de transport, la déclaration des travailleurs auprès des institutions de prévoyance sociale et l’organisation des élections de délégués du personnel.
« Au lieu de mettre en œuvre les accords signés de bonne foi et d’appliquer les dispositions d’ordre public, l’Employeur use de subterfuges pour harceler les dirigeants syndicaux de cette entreprise, en l’occurrence Babacar Touré licencié après avoir demandé une autorisation pour se rendre au chevet de sa mère malade constate que son courrier a été bloqué par un sous fifre de la direction qui de manière irrévérencieuse déclare l’avoir égaré, c’est tout de même scandaleux, quelle infamie, sommes-nous dans quel pays? », se demande-t-il.
Les travailleurs interpellent la direction de la CMA sur les manquements graves de la CEDEM vis à vis de ses employés, « ce sont des actes de banditisme qui ne peuvent plus perdurer », ont-ils dit.
« Il en découle des méfaits qui se traduisent par une évasion fiscale et sociale, c’est en cela que nous sommes en droit d’interpeller les Institutions de prévoyance sociale, l’administration fiscale et l’administration du travail pour juguler cette injustice », ont-t-ils ajouté.
Selon eux, les travailleurs de la société DIASEN et de KAS qui convoient des marchandises dans les régions avec tous les risques que cela comporte « se plaignent des conditions de travail extrêmement pénibles avec des heures de travail qui dépassent l’entendement sans percevoir des salaires conventionnels et des accessoires y afférents », ont poursuivi les travailleurs.
Ces chauffeurs, soulignent-ils, ne disposent pas de contrats de travail écrits, ils « sont payés sans bulletins, ces employeurs violent délibérément la législation du travail ».
C’est pourquoi, les travailleurs « se dressent contre les pratiques mafieuses de ces sociétés qui se croient tout permis en foulant aux pieds les lois et règlements du pays, il faut qu’ils arrêtent leurs pratiques illégales et se conformer à la législation sociale ».
Pour faire face à cet affront, le collectif des travailleurs des sociétés suscitées comptent organiser des séries d’actions pour mettre un terme définitif aux violations de leurs droits.
Un sit in est prévu devant la CMA sise sur la route de Rufisque.
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