La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNTL) de Ziguinchor (sud) a déféré au parquet financier le nommé Djibril Seck, un convoyeur. Il est poursuivi pour « association de malfaiteurs, tentative de trafic de migrants et escroquerie ».
Ce dernier est accusé d’avoir « escroqué » 60 millions de FCFA à 110 personnes de diverses nationalités. Son arrestation fait suite à une dénonciation collective enregistrée durant le mois de mars 2025 auprès de l’antenne régionale de la Dntl de Ziguinchor par plus d’une centaine de personnes de nationalités sénégalaise, sierra-léonaise, gambienne, bissau-guinéenne et guinéenne.
Selon leurs déclarations, elles sont victimes de "trafic illicite de migrants et d’escroquerie relative à un prétendu convoyage vers de l’Espagne via la Gambie". Ces candidats à la migration irrégulière ont aussi unanimement rapporté qu’ils avaient versé individuellement des sommes comprises entre 400 000 et 60 000 Fcfa pour un total avoisinant 60 millions Fcfa en désignant Djibril Seck comme étant l’organisateur principal du voyage.
Le prévenu avait conduit plusieurs parmi les candidats au niveau de la plage de « Goumel », sise à Ziguinchor, où il leur aurait montré une pirogue qu’il a présenté comme étant l’embarcation destinée à se rendre ultérieurement en Gambie pour les récupérer et les acheminer vers les côtes espagnoles.
Ceci avait pour but de renforcer sa crédibilité et dissiper tout doute, selon les informations du journal Libération. Ainsi, les victimes ont été acheminées au Banjul où elles ont été mises en rapport, par l’entremise de Djibril Seck, à son complice. Celui-ci, était chargé de les accueillir et de les héberger. Après avoir passé deux mois au Banjul dans un quartier résidentiel communément appelé « Yaram Bamba » dans des conditions précaires, les migrants ont été interpellés par la police d’immigration gambienne, tandis que les organisateurs, quant à eux, ont immédiatement pris la fuite. Ils ont emporté la totalité des fonds perçus.
Les présumées victimes ont soutenu que cette arrestation a été orchestrée délibérément par Djibril Seck, assisté par plusieurs complices de nationalité sénégalaise, gambienne et bissau-guinéenne, afin de créer un prétexte à sa disparition et de conserver frauduleusement l’argent collecté, car n’ayant jamais eu l’intention d’organiser un véritable voyage vers l’Espagne.
Interpellé après six mois de cavale à Saint Louis, Djibril a reconnu les faits et donné les noms de ses complices. Selon lui, chacun d’eux avait un rôle précis dans le recrutement et l’hébergement des candidats. Concernant les fonds, il a déclaré avoir dépensé des sommes pour la construction d’une maison (10 millions) en cours de réalisation, l’achat d’une pirogue (06 millions), deux moteurs de marque « Yamaha », des filets et des frais d’hébergement et d’alimentation estimés à 04 millions, ainsi que diverses dépenses évaluées à 25 millions. Cependant, le mis en cause est incapable de justifier l’écart entre les 60 millions et les 25 millions de F Cfa, ni d’identifier les victimes auxquelles il prétend avoir remboursé une partie de l’argent.
Ce dernier est accusé d’avoir « escroqué » 60 millions de FCFA à 110 personnes de diverses nationalités. Son arrestation fait suite à une dénonciation collective enregistrée durant le mois de mars 2025 auprès de l’antenne régionale de la Dntl de Ziguinchor par plus d’une centaine de personnes de nationalités sénégalaise, sierra-léonaise, gambienne, bissau-guinéenne et guinéenne.
Selon leurs déclarations, elles sont victimes de "trafic illicite de migrants et d’escroquerie relative à un prétendu convoyage vers de l’Espagne via la Gambie". Ces candidats à la migration irrégulière ont aussi unanimement rapporté qu’ils avaient versé individuellement des sommes comprises entre 400 000 et 60 000 Fcfa pour un total avoisinant 60 millions Fcfa en désignant Djibril Seck comme étant l’organisateur principal du voyage.
Le prévenu avait conduit plusieurs parmi les candidats au niveau de la plage de « Goumel », sise à Ziguinchor, où il leur aurait montré une pirogue qu’il a présenté comme étant l’embarcation destinée à se rendre ultérieurement en Gambie pour les récupérer et les acheminer vers les côtes espagnoles.
Ceci avait pour but de renforcer sa crédibilité et dissiper tout doute, selon les informations du journal Libération. Ainsi, les victimes ont été acheminées au Banjul où elles ont été mises en rapport, par l’entremise de Djibril Seck, à son complice. Celui-ci, était chargé de les accueillir et de les héberger. Après avoir passé deux mois au Banjul dans un quartier résidentiel communément appelé « Yaram Bamba » dans des conditions précaires, les migrants ont été interpellés par la police d’immigration gambienne, tandis que les organisateurs, quant à eux, ont immédiatement pris la fuite. Ils ont emporté la totalité des fonds perçus.
Les présumées victimes ont soutenu que cette arrestation a été orchestrée délibérément par Djibril Seck, assisté par plusieurs complices de nationalité sénégalaise, gambienne et bissau-guinéenne, afin de créer un prétexte à sa disparition et de conserver frauduleusement l’argent collecté, car n’ayant jamais eu l’intention d’organiser un véritable voyage vers l’Espagne.
Interpellé après six mois de cavale à Saint Louis, Djibril a reconnu les faits et donné les noms de ses complices. Selon lui, chacun d’eux avait un rôle précis dans le recrutement et l’hébergement des candidats. Concernant les fonds, il a déclaré avoir dépensé des sommes pour la construction d’une maison (10 millions) en cours de réalisation, l’achat d’une pirogue (06 millions), deux moteurs de marque « Yamaha », des filets et des frais d’hébergement et d’alimentation estimés à 04 millions, ainsi que diverses dépenses évaluées à 25 millions. Cependant, le mis en cause est incapable de justifier l’écart entre les 60 millions et les 25 millions de F Cfa, ni d’identifier les victimes auxquelles il prétend avoir remboursé une partie de l’argent.