L’Abbé Raphael Maréna, curé de la paroisse sainte Anne de Diakhao, apporte quelques éclairages sur ce pèlerinage qui aura lieu du 14 au 15 mars 2015, présidé par l’Abbé Léon Ndour du diocèse de Kaolack et Recteur du Grand Séminaire Propédeutique de Ndiaffate.
Quel est le thème retenu pour le pèlerinage de Ndoland, cette année ?
Abbé Raphaël Marena : « ll faut rappeler d’abord que le but premier de cette activité spirituelle est d’aider les fidèles chrétiens de ces trois paroisses, de diocèses différents, à mieux vivre le temps de carême. Mieux vivre ce temps en famille et avec Marie, modèle de foi. C’est dans cet ordre d’idée que le thème retenu s’énonce comme suit : « Marie modèle de foi de la famille chrétienne ».
Pourquoi un tel thème et quelle est sa particularité ?
A ce sujet, nous relevons plusieurs motifs d’action de Grâce : action de grâce pour la famille humaine selon l’ordre de la création dans le respect de la complémentarité des différences ; action de grâce pour la confirmation de cette famille dans l’incarnation du Verbe Eternel en Marie, épouse de Joseph ; action de grâce pour les fruits de l’efficace intercession de Marie auprès de son Sauveur et Fils Jésus-Christ pour la paix, la joie et la justice dans la famille chrétienne, « grenier de vie et de paix ».
La particularité de cette année, est que le thème de ce pèlerinage est formulé dans une suite logique des réponses à apporter au questionnaire du Synode sur la famille, en posant la problématique des liens familiaux dans la réalité de notre milieu de vie. C’est dans ce sens que les pasteurs de ces trois paroisses ont voulu s’unir pour une pastorale d’ensemble, afin de mieux accompagner ces fidèles qui ont les mêmes liens de parenté et de sang. En réalité, notre objectif est d’amener les chrétiens à un dépassement et à plus d’ancrage dans la parenté spirituelle qui éradique toutes les barrières sociales, ethniques et culturelles. Nous voulons relever ensemble les mêmes défis pastoraux de la famille en milieu traditionnel sérère au pied de Notre Dame des Pauvres de Ndoland.
Pour ce faire, le premier moyen la compréhension des sacrements et leur pratique sacramentelle. De même, nous voulons trouver réponses communes à la problématique du Lévirat, de la polygamie, des castes…
Pour ce faire, le premier moyen la compréhension des sacrements et leur pratique sacramentelle. De même, nous voulons trouver réponses communes à la problématique du Lévirat, de la polygamie, des castes…
J’en profite pour souligner que la tenue de ce pèlerinage pendant le Carême n’est pas fortuite. Le temps fort du Carême est justement une invite à renouveler dans nos rapports avec Dieu et avec nos frères et sœurs, en tant que membres d’une même famille qui est l’Eglise de Jésus-Christ et membres de la communauté humaine.
Quel est le nombre de fidèles attendus ?
Vous me permettrez de lancer une invitation à la communauté musulmane, pour que par leur présence à cet évènement de foi, nous pussions encore actualiser le dialogue islamo-chrétien. Pour ce qui est du nombre des fidèles, je dois préciser qu’il augmente d’année en année. Pour cette 11e édition, nous attendons près de 1500 pèlerins.