L’atelier régional sur l’accès aux médicaments dans les pays Africains surtout Subsahariens s’inscrit dans le cadre de l’adoption en 2001 par les Etats membres de l’OMC à l’unanimité de la déclaration de Doha relative à l’accord sur les Adpic (aspect de Droit de Propriété intellectuelle qui touche au Commerce) et la santé publique, reconnaissant les préoccupations concernant les effets de la propriété intellectuelle sur les prix des médicaments et son impact compte tenu de la gravité des problèmes de santé publique qui touchent les nombreux pays en développement et les pays les moins avancés.
La population de l’Afrique Subsaharienne est celle dont l’accès aux médicaments essentiels de base est la plus faible. Selon l’OMS, 400 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé essentiels. Des progrès ont été opérés dans l’accès aux médicaments contre le VIH/Sida en Afrique subsaharienne mais l’accès aux médicaments anti-cancéreux et les outils de diagnostic sous brevet sont difficilement accessibles.
Venu présider la rencontre, le ministre de l’Industrie et des Mines, parle «d’un problème important qui a pour finalité l’accès aux médicaments dans nos pays». «Il est impensable qu’en 2017 que des Africains meurent seulement parce que n’ayant pas l’accès aux médicaments, du fait d’abord d’un coût inaccessible et d’une surprotection dans ce milieu qui est hautement dépendant de la Recherche», se désole Aly Ngouille Ndiaye, «dans les colonnes de l’As».
Représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Aboubacrine Sarr prône la mise en place d’une commission interministérielle pour un meilleur accès aux médicaments. «Cet atelier régional permettra de mettre en place une commission interministérielle nationale pour que toutes ces diagnostics soient exploitées par nos pays. Il y a aussi l’opportunité de produire localement et il faut que l’Afrique devienne indépendante thérapeutiquement en installant des unités de production», affirme-t-il.
Selon ces propres termes, le comité interministériel qui sera installé dans notre pays va regrouper cinq (5) ministères : Santé, Industrie, Commerce, Finances, Recherche.
«Il faut que nous qui sommes dans la dynamique de promouvoir la production locale puissions déjà en bénéficier mais également voir dans la sous-région comment faire pour que nous n’ayons pas d’unités de production un peu partout. Une unité de production répond à des normes et des critères. Il faudrait que cela soit viable», prescrit-il. Ce, d’autant plus que «la situation est grave s’il n’y a pas de médicaments, il y a quarante (40) millions de personnes qui meurent et vingt-huit (28) millions vont mourir d’ici dix (10) ans si rien n’est fait».
La population de l’Afrique Subsaharienne est celle dont l’accès aux médicaments essentiels de base est la plus faible. Selon l’OMS, 400 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé essentiels. Des progrès ont été opérés dans l’accès aux médicaments contre le VIH/Sida en Afrique subsaharienne mais l’accès aux médicaments anti-cancéreux et les outils de diagnostic sous brevet sont difficilement accessibles.
Venu présider la rencontre, le ministre de l’Industrie et des Mines, parle «d’un problème important qui a pour finalité l’accès aux médicaments dans nos pays». «Il est impensable qu’en 2017 que des Africains meurent seulement parce que n’ayant pas l’accès aux médicaments, du fait d’abord d’un coût inaccessible et d’une surprotection dans ce milieu qui est hautement dépendant de la Recherche», se désole Aly Ngouille Ndiaye, «dans les colonnes de l’As».
Représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Aboubacrine Sarr prône la mise en place d’une commission interministérielle pour un meilleur accès aux médicaments. «Cet atelier régional permettra de mettre en place une commission interministérielle nationale pour que toutes ces diagnostics soient exploitées par nos pays. Il y a aussi l’opportunité de produire localement et il faut que l’Afrique devienne indépendante thérapeutiquement en installant des unités de production», affirme-t-il.
Selon ces propres termes, le comité interministériel qui sera installé dans notre pays va regrouper cinq (5) ministères : Santé, Industrie, Commerce, Finances, Recherche.
«Il faut que nous qui sommes dans la dynamique de promouvoir la production locale puissions déjà en bénéficier mais également voir dans la sous-région comment faire pour que nous n’ayons pas d’unités de production un peu partout. Une unité de production répond à des normes et des critères. Il faudrait que cela soit viable», prescrit-il. Ce, d’autant plus que «la situation est grave s’il n’y a pas de médicaments, il y a quarante (40) millions de personnes qui meurent et vingt-huit (28) millions vont mourir d’ici dix (10) ans si rien n’est fait».