L’Ambassadrice des Etats-Unis au Sénégal a sonné l’alerte ce mercredi 10 novembre sur le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest. Elle a demandé aujourd’hui à Dakar des participants à un atelier sur le thème : «combattre le trafic illicite des stupéfiants en Afrique de l’Ouest» de faire des recommandations en vue de la mise sur pieds d’un plan d’action régional. Ce plan d’action concentrerait les ressources tant dans les pays du continent que par le biais de la coopération avec les Etats-Unis et d’autres partenaires internationaux, dit l’ambassadrice qui ajoute : «le meilleur atout dont nous disposons dans la lutte contre cet ennemi mieux équipé et doté de fonds plus importants, est d’œuvrer de manière collective pour mettre un terme aux capacités des trafiquants à opérer en Afrique de l’Ouest».
Mme Bernicat a sonné l’alerte après avoir mesurer l’ampleur de la situation dans le continent. «D’après nos rapports, il y a quatre ans, 10% seulement de la cocaïne destinée au marché européen transitait au départ par l’Afrique de l’Ouest, mais on a assisté à une explosion de cette estimation qui, en 2007, a atteint presque 60%, représentant 180 à 240 tonnes et 18% de la production mondiale de cocaïne». Elle poursuit : «notre Secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, Johnnie Carson a dit que le trafic de drogue, notamment de la cocaïne a augmenté de façon exponentielle en Afrique de l’Ouest ces dernières années. Avant 2005, les saisies pour tout le continent atteignaient rarement une tonne par an. Entre 2005 et 2008, au moins 46 tonnes de cocaïne ont été saisies en Afrique de l’Ouest uniquement».
Et l’ambassadrice d’insister : «si on le laisse se répandre, l’addiction et la corruption généralisée qui vont de pair pénétrons tous les segments de la société, faisant le lit de l’expansion de la pauvreté, du banditisme, du terrorisme, du blanchiment d’argent des conflits armés et d’autres activités illicites. Le trafic de stupéfiants déstabilisera vos sociétés et vos systèmes politiques, menaçant les progrès impressionnants que vous avez réalisés».
Présidant les travaux, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Cheikhou Cissé a également fait parler les chiffres. «Rien que pour les six premiers mois de l’année 2007, 05 tonnes 700 kilogrammes ont été saisies, soit une augmentation de 50% par rapport à 2006. Sur les 05 tonnes 700, 99% ont été saisis en Afrique de l’Ouest soit : 2,4 tonnes au Sénégal, 1,5 tonnes en Mauritanie, 600 kg n Guinée Bissau, 500 Kg en Guinée Conakry et 200 Kg au Cap Vert», informe-t-il. C’est pourquoi, il a salué la pertinence du séminaire qui, selon lui, traduit une «volonté réelle du gouvernement du Sénégal et de celui des Etats-Unis de coordonner avec la participation de tous les pays de la sous région leurs efforts pour une prise de conscience effective en vue d’une redéfinition de nouvelles stratégies opérationnelles de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants».
Mme Bernicat a sonné l’alerte après avoir mesurer l’ampleur de la situation dans le continent. «D’après nos rapports, il y a quatre ans, 10% seulement de la cocaïne destinée au marché européen transitait au départ par l’Afrique de l’Ouest, mais on a assisté à une explosion de cette estimation qui, en 2007, a atteint presque 60%, représentant 180 à 240 tonnes et 18% de la production mondiale de cocaïne». Elle poursuit : «notre Secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, Johnnie Carson a dit que le trafic de drogue, notamment de la cocaïne a augmenté de façon exponentielle en Afrique de l’Ouest ces dernières années. Avant 2005, les saisies pour tout le continent atteignaient rarement une tonne par an. Entre 2005 et 2008, au moins 46 tonnes de cocaïne ont été saisies en Afrique de l’Ouest uniquement».
Et l’ambassadrice d’insister : «si on le laisse se répandre, l’addiction et la corruption généralisée qui vont de pair pénétrons tous les segments de la société, faisant le lit de l’expansion de la pauvreté, du banditisme, du terrorisme, du blanchiment d’argent des conflits armés et d’autres activités illicites. Le trafic de stupéfiants déstabilisera vos sociétés et vos systèmes politiques, menaçant les progrès impressionnants que vous avez réalisés».
Présidant les travaux, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Cheikhou Cissé a également fait parler les chiffres. «Rien que pour les six premiers mois de l’année 2007, 05 tonnes 700 kilogrammes ont été saisies, soit une augmentation de 50% par rapport à 2006. Sur les 05 tonnes 700, 99% ont été saisis en Afrique de l’Ouest soit : 2,4 tonnes au Sénégal, 1,5 tonnes en Mauritanie, 600 kg n Guinée Bissau, 500 Kg en Guinée Conakry et 200 Kg au Cap Vert», informe-t-il. C’est pourquoi, il a salué la pertinence du séminaire qui, selon lui, traduit une «volonté réelle du gouvernement du Sénégal et de celui des Etats-Unis de coordonner avec la participation de tous les pays de la sous région leurs efforts pour une prise de conscience effective en vue d’une redéfinition de nouvelles stratégies opérationnelles de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants».