Vue générale d'Antananarivo, capitale de Madagascar Getty/ Martin Harvey
Les vacances judiciaires qui ont pris fin hier n’ont pas calmé les esprits. La rentrée est reportée pour les magistrats qui ont décidé la reconduction de la grève : les tribunaux fermés sans service minimum.
Marius Arnaud Auguste, le président du syndicat, attend toujours une réaction : « on a espéré que l’Etat allait prendre des décisions, mais apparemment jusqu’à aujourd’hui aucun geste d’apaisement n’a été décidé. On n’a aucune garantie par rapport à notre sécurité. Qu’est-ce qui nous garantit que demain d’autres policiers ou d’autres gens ne vont pas essayer de nous massacrer ou de nous agresser ? »
Les magistrats réclament toujours le départ du ministre de la Sécurité intérieure, mais pour l’instant aucune décision n’a été prise par l’exécutif.
« Il s’agit d’un conflit aussi de dirigeants surtout entre le président de la HAT (Haute autorité de la transition) et le Premier ministre qui se sont renvoyés la balle depuis le début et même jusqu’à présent. Et nous sommes sceptiques quant à la possibilité que demain ils prennent une décision par rapport à cela. »
Les magistrats projettent d’organiser des assises nationales pour discuter du rôle et des responsabilités de tous les protagonistes de cette affaire. Cette table ronde devrait avoir lieu à la fin du mois.
Source: RFI
Marius Arnaud Auguste, le président du syndicat, attend toujours une réaction : « on a espéré que l’Etat allait prendre des décisions, mais apparemment jusqu’à aujourd’hui aucun geste d’apaisement n’a été décidé. On n’a aucune garantie par rapport à notre sécurité. Qu’est-ce qui nous garantit que demain d’autres policiers ou d’autres gens ne vont pas essayer de nous massacrer ou de nous agresser ? »
Les magistrats réclament toujours le départ du ministre de la Sécurité intérieure, mais pour l’instant aucune décision n’a été prise par l’exécutif.
« Il s’agit d’un conflit aussi de dirigeants surtout entre le président de la HAT (Haute autorité de la transition) et le Premier ministre qui se sont renvoyés la balle depuis le début et même jusqu’à présent. Et nous sommes sceptiques quant à la possibilité que demain ils prennent une décision par rapport à cela. »
Les magistrats projettent d’organiser des assises nationales pour discuter du rôle et des responsabilités de tous les protagonistes de cette affaire. Cette table ronde devrait avoir lieu à la fin du mois.
Source: RFI