A Melilla, accrochage violent entre immigrants et forces de l’ordre

Ce dimanche 21 avril, vers 11 heures du matin, une brigade de gardes civils espagnols du groupe spécial d’intervention maritime qui portait secours à des immigrés illégaux au large de Melilla a eu droit à un drôle de comité d’accueil. La quinzaine d’individus embarqués sur une patera (un bateau à fond plat) les ont reçu à coups de bâtons. En outre, armés de couteaux, ils ont blessés plusieurs policiers. Ce n’est pas la première fois que les immigrés illégaux utilisent de tels procédés violents pour éviter d’être interceptés par la Guardia Civil.



Poste frontière de Beni-Ensar, entre le Maroc et l'enclave espagnole de Melilla.
Ce dimanche 21 avril, au large de l'enclave espagnole de Melilla (côte méditerranéenne du Maghreb), les six agents de la Guardia Civil ont été surpris par l’accueil très agressif des immigrés embarqués sur un bateau de fortune alors que la mer était mauvaise. Le risque de naufrage important a fait que la patrouille de sauvetage s’est portée à leur secours.

De fait, les sauveteurs étaient surtout équipée de couvertures de survie et d’équipements de premiers soins, au cas où les occupants de la barque auraient eu besoin d’assistance. Mais, lors de l’abordage de leur bateau, les immigrés armés de bâtons et de couteaux se sont affrontés en pleine mer aux forces de l’ordre.

Procédés violents

Ce n’est pas la première fois que la Guardia Civil se retrouve confrontée à de telles attitudes. Désormais, les immigrés qui veulent entrer en espagne par la voie maritime ou sauter le mur frontalier à Melilla utilisent de plus en plus de procédés violents comme le lancer de pierre, les affrontements à coups de barre de fer ou même des corps à corps avec les forces de l’ordre.

A plusieurs reprises, les mafias, qui contrôlent l’immigration clandestine ont même tenté d’organiser le passage de la frontière à bords de véhicules kamikazes lancés à pleine vitesse contre la séparation existant entre Melilla et le Maroc. On estime que 4 000 candidats à l’immigration attendent leur tour dans les montagnes de la région pour passer en Espagne. Et ces derniers restent toujours à la merci des organisateurs de ce trafic d’êtres humains.

Souce : Rfi.fr

Dépéche

Lundi 22 Avril 2013 12:42


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