« Nous recevons à-peu-près 150.000 diplômés par an sur le marché de l’emploi. C’est énorme », a déclaré, hier à Dakar, Abdoulaye Diop, Ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la Main d’œuvre. C’est à l’occasion d’une journée d’échanges et de sensibilisation organisée par le Conseil national du Patronat du Sénégal. Le ministre est conscient que la tâche ne sera pas facile pour le gouvernement de résoudre ce problème. C’est pour cela, dira-t-il à l’endroit du CNP : « Ensemble, je crois que l’initiative et le génie sénégalais pourraient nous pousser à trouver des solutions viables et pérennes pour ces demandeurs d’emplois ». En effet, le thème de cette rencontre est : «La Mutation des Emplois et Métiers dans les Entreprises, les Administrations Publiques et les Collectivités locales : Enjeux de la Transformation digitale».
Le « digital Work » pour favoriser le développement
Sur ce point, M. Diop a soutenu que les services numériques de qualité et performants sont une exigence de bonne gouvernance publique et privée. « Le savoir-faire et les compétences du numérique existent dans notre pays. Je dirais qu’ils ne nécessitent que plus de partage de connaissances, d’expériences et de mutualisation », a souligné le ministre. Ainsi, pour y parvenir, il a sollicité la création d’une nouvelle dynamique en Etat-Collectivité locale-secteur privée pour favoriser le développement du digital Work auprès de la jeunesse. Ainsi Abdoulaye Diop a reconnu que la jeunesse sénégalaise est dynamique. Elle peut être plus innovante si elle est mieux encadrée et soutenue par tous.
Pour Aimé Sène, vice-président du CNP, le temps est à l’action. « Agissons ensemble pour que la politique nationale de l’emploi soit décentralisée et adaptée aux possibilités de développement du numérique dans les territoires », a-t- recommandé. A l’en croire, la problématique de l’emploi est multidimensionnelle. Il faut agir sur plusieurs leviers, à savoir la formation, la productivité du travail, la commande publique, la politique de développement local, l’esprit entrepreneurial, mais surtout de nos jours, le numérique. « C’est à travers le numérique que se construit, de nos jours, l’égalité et l’inégalité des citoyens, le bien-être des uns et des autres, les emplois d’aujourd’hui ainsi que les chômeurs et exclus de demain », a reconnu M. Sène. Là-dessus, ce dernier est largement revenu sur quelques chiffres. Selon lui, la grande majorité de nos actifs en quête d’insertion professionnelle ont encore un très faible niveau d’instruction et de qualification. Il y a 50,2% d’analphabètes, 89,9% qui n’ont pas atteint le niveau du secondaire et seulement 4, 8% qui sont parvenus au niveau de l’enseignement supérieur.
Venu prendre part à cette journée, Yoro Diakité, chef de mission de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), a lancé entendre que son institution accorde une importance à la création d’emplois au Sénégal. D’après M. Diakité, le projet le plus récent qu’ils viennent de financer aura un impact sur la création d’emploi. C’est la construction et l’équipement de salles de classe pour remplacer les abris provisoires sur l’ensemble du territoire sénégalais. « Nous avons accordé à l’Etat du Sénégal un financement de l’ordre de 20 milliards de francs CFA sur une projection de 37 milliards de francs CFA, dont 17 milliards pourront être sollicités à partir de 2018 », a-t-révélé. Et de préciser que l’originalité de ce projet dans le secteur de l’éducation, c’est que tout le travail sera exclusivement assuré par des entreprises sénégalaises. Ce qui permettra la création d’emploi.
Zachari BADJI
Le « digital Work » pour favoriser le développement
Sur ce point, M. Diop a soutenu que les services numériques de qualité et performants sont une exigence de bonne gouvernance publique et privée. « Le savoir-faire et les compétences du numérique existent dans notre pays. Je dirais qu’ils ne nécessitent que plus de partage de connaissances, d’expériences et de mutualisation », a souligné le ministre. Ainsi, pour y parvenir, il a sollicité la création d’une nouvelle dynamique en Etat-Collectivité locale-secteur privée pour favoriser le développement du digital Work auprès de la jeunesse. Ainsi Abdoulaye Diop a reconnu que la jeunesse sénégalaise est dynamique. Elle peut être plus innovante si elle est mieux encadrée et soutenue par tous.
Pour Aimé Sène, vice-président du CNP, le temps est à l’action. « Agissons ensemble pour que la politique nationale de l’emploi soit décentralisée et adaptée aux possibilités de développement du numérique dans les territoires », a-t- recommandé. A l’en croire, la problématique de l’emploi est multidimensionnelle. Il faut agir sur plusieurs leviers, à savoir la formation, la productivité du travail, la commande publique, la politique de développement local, l’esprit entrepreneurial, mais surtout de nos jours, le numérique. « C’est à travers le numérique que se construit, de nos jours, l’égalité et l’inégalité des citoyens, le bien-être des uns et des autres, les emplois d’aujourd’hui ainsi que les chômeurs et exclus de demain », a reconnu M. Sène. Là-dessus, ce dernier est largement revenu sur quelques chiffres. Selon lui, la grande majorité de nos actifs en quête d’insertion professionnelle ont encore un très faible niveau d’instruction et de qualification. Il y a 50,2% d’analphabètes, 89,9% qui n’ont pas atteint le niveau du secondaire et seulement 4, 8% qui sont parvenus au niveau de l’enseignement supérieur.
Venu prendre part à cette journée, Yoro Diakité, chef de mission de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), a lancé entendre que son institution accorde une importance à la création d’emplois au Sénégal. D’après M. Diakité, le projet le plus récent qu’ils viennent de financer aura un impact sur la création d’emploi. C’est la construction et l’équipement de salles de classe pour remplacer les abris provisoires sur l’ensemble du territoire sénégalais. « Nous avons accordé à l’Etat du Sénégal un financement de l’ordre de 20 milliards de francs CFA sur une projection de 37 milliards de francs CFA, dont 17 milliards pourront être sollicités à partir de 2018 », a-t-révélé. Et de préciser que l’originalité de ce projet dans le secteur de l’éducation, c’est que tout le travail sera exclusivement assuré par des entreprises sénégalaises. Ce qui permettra la création d’emploi.
Zachari BADJI