Abdoulaye Ndoye sur le Grand prix du chef de l'Etat pour l'Enseignant: ‘’Bala ngay dioxé assaka fay say borr’’

Le Secrétaire général du Cadre unitaire du syndicat des enseignants du moyen secondaire (Cusems) a utilisé un proverbe ''wolof'' pour faire entendre raison au président Macky Sall sur le non-respect des engagements de l’Etat face à la situation des enseignants. ‘’Bala ngay dioxé assaka fay Say borr’’. (Ndlr : avant de faire des cadeaux, il faut payer ses dettes) a soutenu Abdoulaye Ndoye à l’occasion de la cérémonie de remise du Grand prix du chef de l’Etat pour l’Enseignant.



Pour justifier ses propos, le syndicaliste s’est souvenu du proverbe de Mariama BA qui disait dans sa célèbre œuvre "Une si longue lettre" que «  les enseignants sont comme des soldats du savoir qui détiennent le drapeau du savoir et de la vertu partout ».

« Ce qui veut dire que les enseignants méritent plus de considération, de  respect mais aussi d’être décoré tous les jours de l’année. Parce que nous sommes des transmetteurs de savoir  », a-t-il expliqué.

Ainsi, il a par ailleurs salué l’initiative du gouvernement d’honorer les enseignants.  

« Mais nous pensons que le gouvernement doit d’abord solder le passif. Parce qu’il y a des accords qui ont été signés. Et, le gouvernement a pris des engagements qu’il n’arrive jusqu’à présent pas à honorer. Sur ces engagements : il y a la question de l’alignement des logements qui avait fait l’objet d’un partage entre le gouvernement et les acteurs du système éducatif. Il y également la gestion des carrières des enseignants, les ponctions illégales sur nos salaires allant de 20 000 à 80 000 Fcfa », a listé Abdoulaye Ndoye.

A cet effet, les enseignants exigent la restitution des indemnités du Bac et du Bfem et surtout de la matérialisation des accords signés. 

Aida Ndiaye (Stagiaire)

Jeudi 28 Décembre 2017 15:38


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