Abdoulaye Wilane se dit attristé par l’arrestation du maire de Dakar Khalifa Sall dans le cadre de la caisse d’avance. Mais, de l’avis du maire de Kaffrine, les autorités devraient faire très attention d’autant plus qu’il n'existe pas toujours la possibilité de justifier toutes les dépenses.
«J’en suis peiné très sincèrement. Mais je pense que le Président Senghor avait donné au Sénégal un autre nom. Il disait que le Sénégal est un pays de dialogue. Il y a des canaux souterrains, des canaux latéraux que nous devons mettre à profit », a-t-il déclaré.
Et M. Wilane d’interpeller : « Je voudrais d’ailleurs demander à ce qu’on fasse très attention. Parce qu’on a beau être un champion de la Gouvernance vertueuse et sobre, on a beau être champion de la reddition des comptes, on a beau être champion de la traçabilité, de la redevabilité, mais il y a toujours des réalités au Sénégal qui font qu’on ne peut pas tout prouver, encore moins tout prouver sur la place publique ».
Selon lui, la nature même de la politique au Sénégal et en Afrique fait que les justificatifs ne sont pas toujours faciles à obtenir. Car, «il est difficile qu’à chaque fois qu’on remet, à l’occasion d’une cérémonie religieuse, ou qu’on soigne un chef religieux ou un notable, de lui faire signer une décharge. La gestion en Afrique est très complexe, personne ne peut y échapper».
«J’en suis peiné très sincèrement. Mais je pense que le Président Senghor avait donné au Sénégal un autre nom. Il disait que le Sénégal est un pays de dialogue. Il y a des canaux souterrains, des canaux latéraux que nous devons mettre à profit », a-t-il déclaré.
Et M. Wilane d’interpeller : « Je voudrais d’ailleurs demander à ce qu’on fasse très attention. Parce qu’on a beau être un champion de la Gouvernance vertueuse et sobre, on a beau être champion de la reddition des comptes, on a beau être champion de la traçabilité, de la redevabilité, mais il y a toujours des réalités au Sénégal qui font qu’on ne peut pas tout prouver, encore moins tout prouver sur la place publique ».
Selon lui, la nature même de la politique au Sénégal et en Afrique fait que les justificatifs ne sont pas toujours faciles à obtenir. Car, «il est difficile qu’à chaque fois qu’on remet, à l’occasion d’une cérémonie religieuse, ou qu’on soigne un chef religieux ou un notable, de lui faire signer une décharge. La gestion en Afrique est très complexe, personne ne peut y échapper».