Dans sa gestion de la pandémie du coronavirus, l’Etat a signé avec l’Association des professionnels des banques et établissements financiers du Sénégal (APBEFS) un accord-cadre. Ceci, à travers le plan de résistance avec une ligne de financement de 200 milliards de F Cfa » pour aider les entreprises en cette période de crise. L’invité de jury du dimanche sur Iradio, Mamadou Bocar Sy, président de ladite association, a apporté quelques précisions par rapport ce plan de résistance.
« C’est un accord-cadre comme son nom l’indique, on essaie, dans une situation d’urgence de dire, voilà un dispositif temporaire, urgent, qui permet de passer le cap. On parle de 200 milliards de F Cfa , l’encours des crédits des banques à l’économie pour l’année 2019 est à 5200 milliards de F CFa donc 200 milliards sur ce montant c’est un pourcentage qui permet de passer le cap », déclare-t-il, d’entrée.
Selon M. Sy, un dispositif a été mis en place pour aider les entreprises « durant les trois (3) mois renouvellement à six (6) mois peut être » le temps de voir comment évolue la crise à passer le cap.
Il s’agit, explique le banquier, de faire en sorte, si c’est possible, que les Sénégalais ne perdent pas leur revenu, leur salaire là où l’activité de certains secteurs s’est arrêté. Par conséquent, souligne-t-il : « Quand l’activité de certains secteurs s’est arrêtée, il faut assurer le paiement des salaires et des charges incompressibles ».
Dans cette ligne de financement de 200 milliards de F Cfa, l’Etat du Sénégal a mis 70 milliards (50 milliards pour les petites et moyennes entreprises et 20 milliards pour les grandes entreprises).
Mais, révèle-t-il, « au-delà des 50 milliards de F Cfa, l’Etat renonce à la fiscalité sur certains salaires sur trois (3) mois, sur la fiscalité sur certaines entreprises qui s’engagent à ne pas licencier. Il nous dit maintenant, vos banques, faites ce que vous avez l’habitude de faire pour avoir un effet de levier ».
À l’en croire, ce plan de résistance consiste à permettre aux entreprises de passer le cap et de payer les gens qui travaillent peu ou qui travaillent pas du tout, le temps de voir comment passer le cap.
Toutefois, souligne M. Sy, ce montant doit être relayé quand la crise va s’arrêter par un soutien aux entreprises pour redémarrer leur activité. « C’est la raison pour laquelle l’Etat a dit, aidons pendant six (6) mois et quand la situation va redémarrer, ce que le secteur banquier a mis pourra faire l’objet d’un différé de paiement d’un (1) an et consolider sur des crédits de 5 ans pour permettre à l’activité de reprendre », conclut-il.
« C’est un accord-cadre comme son nom l’indique, on essaie, dans une situation d’urgence de dire, voilà un dispositif temporaire, urgent, qui permet de passer le cap. On parle de 200 milliards de F Cfa , l’encours des crédits des banques à l’économie pour l’année 2019 est à 5200 milliards de F CFa donc 200 milliards sur ce montant c’est un pourcentage qui permet de passer le cap », déclare-t-il, d’entrée.
Selon M. Sy, un dispositif a été mis en place pour aider les entreprises « durant les trois (3) mois renouvellement à six (6) mois peut être » le temps de voir comment évolue la crise à passer le cap.
Il s’agit, explique le banquier, de faire en sorte, si c’est possible, que les Sénégalais ne perdent pas leur revenu, leur salaire là où l’activité de certains secteurs s’est arrêté. Par conséquent, souligne-t-il : « Quand l’activité de certains secteurs s’est arrêtée, il faut assurer le paiement des salaires et des charges incompressibles ».
Dans cette ligne de financement de 200 milliards de F Cfa, l’Etat du Sénégal a mis 70 milliards (50 milliards pour les petites et moyennes entreprises et 20 milliards pour les grandes entreprises).
Mais, révèle-t-il, « au-delà des 50 milliards de F Cfa, l’Etat renonce à la fiscalité sur certains salaires sur trois (3) mois, sur la fiscalité sur certaines entreprises qui s’engagent à ne pas licencier. Il nous dit maintenant, vos banques, faites ce que vous avez l’habitude de faire pour avoir un effet de levier ».
À l’en croire, ce plan de résistance consiste à permettre aux entreprises de passer le cap et de payer les gens qui travaillent peu ou qui travaillent pas du tout, le temps de voir comment passer le cap.
Toutefois, souligne M. Sy, ce montant doit être relayé quand la crise va s’arrêter par un soutien aux entreprises pour redémarrer leur activité. « C’est la raison pour laquelle l’Etat a dit, aidons pendant six (6) mois et quand la situation va redémarrer, ce que le secteur banquier a mis pourra faire l’objet d’un différé de paiement d’un (1) an et consolider sur des crédits de 5 ans pour permettre à l’activité de reprendre », conclut-il.