Accusé de viol et incarcéré... Tariq Ramadan perdu par une cicatrice



Lors de la confrontation avec l'une de ses accusatrices, Tariq Ramadan a été déstabilisé lorsqu'elle lui a parlé d'une cicatrice que l'islamologue a au niveau de l'aine. C'est sous le pseudonyme de "Christelle" qu'elle se fait appeler. Elle l'accuse de l'avoir violée et frappée en 2009 dans un hôtel de luxe à Lyon. Alors que ce dernier nie tout en bloc, l'accusatrice va apporter un élément qu'elle aurait pu voir seulement si Tariq Ramadan était nu ou presque nu : l'existence d'une cicatrice mesurant trois centimètres et se situant entre le sexe et le pli de l'aine. Tariq Ramadan n'a pas su expliquer comment elle pu savoir qu'il avait cette cicatrice. Selon lui, ils se seraient vus dans cet hôtel lyonnais, mais la conversation n'aurait duré que 20 à 30 minutes.

L'islamologue suisse a sollicité un débat entre le juge des libertés et de la détention (JLD) et ses avocats au sujet de son placement en détention provisoire. Ce débat devrait avoir lieu dans les quatre jours et Tariq Ramadan reste en l'attente incarcéré.
La première procédure, lancée par l'écrivaine Henda Ayari, porte sur des faits présumés qui remonteraient à 2012. Une autre victime présumée a aussi fait appel à la justice, sous couvert d'anonymat cette fois, au sujet d'un viol qui aurait eu lieu en 2009. Cette femme, régulièrement appelée Christelle dans les médias, est handicapée à la jambe, d'où l'appellation "viol sur personne vulnérable" utilisée dans l'information judiciaire ouverte à l'encontre du théologien suisse d'origine égyptienne.
Tariq Ramadan, s'il a "reconnu une relation de séduction" avec l'une des deux plaignantes, a nié tout acte sexuel. 

Alors que Tariq Ramadan a été mis en examen pour viols ce vendredi soir, il dort depuis en prison. Ce mardi, ses deux avocats vont tenter de le faire libérer lors d'un débat contradictoire avec le juge des libertés et de la détention. Mais les proches du dossier ne croient pas vraiment dans les chances de l'islamologue de sortir de prison. Trop de pièces pèsent contre lui même s'il n'a cessé de nier tous les faits qui lui sont reprochés. En attendant, ce dimanche soir et lundi soir, c'est derrière les barreaux qu'il dormira.

Source : L'Internaute

AYOBA FAYE

Dimanche 4 Février 2018 18:30


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