Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Mouhamadou Bamba Cissé a, fait face au député ce mercredi pour présenter et défendu avec fermeté le projet de budget 2026 de son département devant les députés. Obtenant finalement son adoption majoritaire, ce budget, qualifié de "volontariste et réaliste", s'aligne sur la vision de transformation structurelle impulsée par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane SONKO, avec un accent prioritaire sur le renforcement de la sécurité publique et civile.
Le point central des échanges a porté sur les opérations de désencombrement de la voie publique, menées sur instruction des plus hautes autorités. Le ministre a justifié ces actions par la nécessité de rétablir l'ordre et de mettre fin au "laxisme et à l'incivisme" qui ont conduit à la banalisation de pratiques illégales, rappelant l'existence d'une loi de 1967 contre l'occupation anarchique.
« Les trottoirs sont réservés aux piétons, la chaussée aux véhicules et les marchés aux commerçants », a-t-il insisté, soulignant que ces opérations se poursuivront, car l'enjeu est de susciter un "véritable déclic citoyen" d'ordre et de discipline.
Il a également mis en lumière le lien entre l'encombrement, l'insécurité et un coût économique estimé à 903 milliards de F CFA par an pour l'État du fait des embouteillages. D’importants moyens, comme le déploiement de brigades de gendarmerie, sont mobilisés pour assurer la durabilité du retour à l'ordre.
En matière de sécurité civile, le ministre a dévoilé un ambitieux programme de modernisation, prévoyant la construction de 186 casernes de Sapeurs-pompiers d'ici 2035, marquant un changement d'échelle majeur. Concernant la corruption, il a annoncé la réactivation de l'inspection interne de la Police pour renforcer le contrôle des agents, inscrivant cette démarche dans la philosophie du "Jub, Jubal, Jubanti" prônée par les nouvelles autorités.
D'autres thèmes ont été abordés, notamment la sécurité aux frontières avec la création d'unités spécialisées de patrouilles face à la menace djihadiste. Le ministre a parlé de gouvernance électorale avec les préparatifs des élections territoriales de 2027 commenceront dès 2026, avec un budget de 1,016 milliard de F CFA jugé insuffisant et dont une hausse a été sollicitée.
Pour ce qui est des Médias et la Justice, le ministre a défendu l'interpellation des journalistes pour avoir donné une tribune à une personne recherchée sous mandat d'arrêt international, y voyant une violation manifeste de la loi.
Par ailleurs le ministre est revenu sur la question de la mendicité. Selon lui, l'application stricte de la loi sera désormais la règle, avec des mesures d'expulsion pour les étrangers en situation d'infraction.
Le ministre des Finances et du Budget a pour sa part confirmé un renforcement du budget de l'Intérieur de 7,63% entre 2025 et 2026, reconnaissant le rôle essentiel du ministère dans la sécurité nationale.
Le point central des échanges a porté sur les opérations de désencombrement de la voie publique, menées sur instruction des plus hautes autorités. Le ministre a justifié ces actions par la nécessité de rétablir l'ordre et de mettre fin au "laxisme et à l'incivisme" qui ont conduit à la banalisation de pratiques illégales, rappelant l'existence d'une loi de 1967 contre l'occupation anarchique.
« Les trottoirs sont réservés aux piétons, la chaussée aux véhicules et les marchés aux commerçants », a-t-il insisté, soulignant que ces opérations se poursuivront, car l'enjeu est de susciter un "véritable déclic citoyen" d'ordre et de discipline.
Il a également mis en lumière le lien entre l'encombrement, l'insécurité et un coût économique estimé à 903 milliards de F CFA par an pour l'État du fait des embouteillages. D’importants moyens, comme le déploiement de brigades de gendarmerie, sont mobilisés pour assurer la durabilité du retour à l'ordre.
En matière de sécurité civile, le ministre a dévoilé un ambitieux programme de modernisation, prévoyant la construction de 186 casernes de Sapeurs-pompiers d'ici 2035, marquant un changement d'échelle majeur. Concernant la corruption, il a annoncé la réactivation de l'inspection interne de la Police pour renforcer le contrôle des agents, inscrivant cette démarche dans la philosophie du "Jub, Jubal, Jubanti" prônée par les nouvelles autorités.
D'autres thèmes ont été abordés, notamment la sécurité aux frontières avec la création d'unités spécialisées de patrouilles face à la menace djihadiste. Le ministre a parlé de gouvernance électorale avec les préparatifs des élections territoriales de 2027 commenceront dès 2026, avec un budget de 1,016 milliard de F CFA jugé insuffisant et dont une hausse a été sollicitée.
Pour ce qui est des Médias et la Justice, le ministre a défendu l'interpellation des journalistes pour avoir donné une tribune à une personne recherchée sous mandat d'arrêt international, y voyant une violation manifeste de la loi.
Par ailleurs le ministre est revenu sur la question de la mendicité. Selon lui, l'application stricte de la loi sera désormais la règle, avec des mesures d'expulsion pour les étrangers en situation d'infraction.
Le ministre des Finances et du Budget a pour sa part confirmé un renforcement du budget de l'Intérieur de 7,63% entre 2025 et 2026, reconnaissant le rôle essentiel du ministère dans la sécurité nationale.