Affaire Dangoté et héritiers feu Serigne Saliou : Menacé de morts, Abdou Latif Coulibaly active la SR qui démantèle le réseau à Touba

L’affaire Dangoté contre héritiers de feu Serigne Saliou Mbacké loin de clore. Sur fonds de menaces de morts proférées contre le ministre de la bonne gouvernance. Abdoul Latif Coulibaly qui a souligné que le jugement de première instance qui a donné raison à Dangote, est celui qui prévaut actuellement est victime de menaces sur le bras de fer de la part d’individus tapis dans l’ombre qui usent de numéros non masqués l'intimider. Les gendarmes de la Section de Recherches (SR) activés ont mis la main sur l’un des bandits. Deux autres sont localisés à Mbour et Touba, leur arrestation ne saurait tarder.






Menaces de mort contre Abdou Latif Coulibaly, une tête tombe. La Section de Recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane qui a été activée suite aux tentatives d’intimidation proférées contre le porte parole du gouvernement, a procédé à l’arrestation de l’un des individus qui appelaient à partir de numéros non masqués. Il s’agit d’un certain Saliou Niang qui habite aux Parcelles Assainies, il a été arrêtée il y a quatre (4) jours avant de bénéficier d’un retour de parquet. 

Deux autres sont même repérés à Touba et à Mbour renseigne le journal « l’as » qui précise toutefois que les gendarmes n’ont pas encore réussi à leur mettre le grappin dessus. Lorsque les pandores ont effectué une descente à Touba, le bandit qui y a été repéré avait déjà fait ses malles pour s’évaporer dans la nature mais pour ce qui est de son acolyte de Mbour, son arrestation ne saurait tarder, précise la source.
Apportant des éclairages sur le bras de fer qui perdure entre l’homme d’affaires nigérian et des marabouts de Touba autour d’un litige foncier à Pout, Abdou Latif Coulibaly a rappelé que c’est l’Etat qui avait demandé à Aliko Dangoté d’investir au Sénégal.
 
« En 2008, le citoyen nigérian Dangote avait pris possession des terres qui lui ont été affectées normalement par l’Etat du Sénégal et a voulu commencer à mettre son usine en place. Il a voulu immédiatement installé son usine, il y a eu une opposition. Des citoyens qui ont estimé devoir le faire se sont opposés à la mise en place de cette usine’’, a-t-il indiqué, soulignant que le président de la République d’alors, Abdoulaye Wade, avait requis la gendarmerie nationale pour permettre l’exécution des travaux de construction. Donc, dès le départ, il y a eu un conflit entre la famille de l’ancien Khalife général des mourides Sérigne Saliou Mbacké et l’industriel nigérian. Un conflit né du fait que l’usine a empiété sur des terres attribuées à l’ancien khalife général. ’De bon droit la famille avait saisi la justice. Et quand les juges du Tribunal de Thiès se sont prononcés, ces derniers ont autorisé à Dangote de continuer les travaux considérant que le décès de la personne à qui la terre a été attribuée mettait fin au droit de possession et qu’il n'y avait pas un droit d’hérédité sur cette terre. Le préfet de Thiès, compétent territorialement parlant, s’était basé sur l’arrêt de la Cour d’appel et a décidé de faire recours à la force publique pour mettre fin à la continuation des travaux. Maintenant ce qui se passe aujourd’hui, c’est que la Cour suprême saisie a infirmé l’arrêt de la cour D’appel et est revenue à la situation antérieure. C’est-à-dire que le jugement de première instance qui a donné raison à Dangote, est le jugement qui prévaut aujourd’hui en attendant que la Cour d’appel composée autrement se prononce », a servi le ministre suite à une sortie médiatique d’un des membres de la famille Mbacké sur cette affaire.

Dié BA

Mercredi 23 Octobre 2013 11:39


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