Affaire Habré, traque des biens dits mal acquis, inondations, cherté de la vie, crise énergétique: les "patates chaudes" entre les mains du président Macky Sall

Le placement sous mandat de dépôt d’Hissène Habré, la poursuite des enquêtes relatives aux biens supposés mal acquis, l’hivernage qui pointe le bout du nez avec des risques d’inondations, la cherté de la vie qui s’accentue à quelques jours du ramadan, sans parler des coupures intempestives de courant loin d’être un vieux souvenir, constituent, sans nul doute, un cocktail explosif pour Macky SALL. Mais aussi pour le Premier ministre, Abdoul Mbaye, dont la démission est plus que réclamée par l’opposition avec ce nouvel épisode dans l’affaire Habré.



Le Chef de l’Etat Macky SALL fait face à nombre de dossiers qui promettent une fois de plus des secousses dignes d’un véritable tremblement de terre. Déjà acculé par les populations qui crient face à la rareté de l’argent, des conditions d’existence difficiles, un chômage qui prend de l’ampleur face à un secteur éducatif en ruine, le premier des Sénégalais, en cette période de forte chaleur, ne peut s’empêcher de suer à flot. Bien que revigoré  par la récente visite de Barack Obama, Président des Etats-Unis, qui à fait des promesses allant du financement de l’agriculture à la construction d’infrastructures, Macky SALL, cependant n’est pas au bout de ses peines.

Sur le même registre, nombre d’organisations pro-Habré basées au pays de Deby Itno ou ailleurs en Afrique et dans le monde, commence à donner du ton, accusant au passage Macky SALL d’être à la solde des puissances impérialistes, selon le journal "Libération" qui poursuit que ce dossier a fini de mettre sur la sellette son premier ministre, Abdoul Mbaye, accusé à tort ou à raison, d’avoir blanchi l’argent d’Habré et dont la démission est même réclamée par le parti Démocratique Sénégalais et ses alliés, regroupés autour de la coalition Initiative pour un rassemblement populaire (Irp-Boloo-Taxawu-Askan-Wi), sont revenus à la charge pour clamer haut et fort le départ de l’occupant du neuvième étage du building administratif.

Loin d'être close, la poursuite des enquêtes sur les biens supposés mal acquis mettant au-devant de la scène d’anciens dignitaires du régime de Wade, figure sur la liste des "patates chaudes", conclut la source.


Mercredi 3 Juillet 2013 13:50


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