Affaire Ibrahima Samb mort entre les mains de la police: la famille réclame la dépouille mortelle



 

Le père n’en démord toujours pas. «Je peux jurer que ce sont eux qui l’ont tué. Ibrahima était un garçon très pieux, tranquille. Le jour de sa mort, il avait de nouveaux habits qu’il avait achetés. Ils l’ont déshabillé avant de la jeter dans la malle arrière du véhicule de la brigade », fulmine Abdou Samb, la quarante qui salue à cet effet la décision de la justice de procéder à l’arrestation de quatre (4) policiers du département de Mbacké où le drame a été révélé lundi dernier. Ibrahima Samb âgé de 18 ans, apprenti chauffeur de son état a perdu la vie dans des conditions pour le moins mystérieuses.



Habitant au quartier Boussobé, il a été interpellé par des éléments de la brigade de recherche du département vers 23 heures dans la nuit du vendredi 18 octobre au samedi 19. Ce, au cours d’une opération de sécurisation de routine.Torturé par les policiers selon des témoins, Ibrahima Samb a par la suite été jeté dans la malle d’une voiture appartenant à un élément de la dite brigade.


Et c’est au moment de la garde-à-vue au commissariat qu’il aurait piqué une crise. Admis dans une structure sanitaire, il a fini par rendre l’âme. En colère, ses collègues apprentis chauffeurs avaient chauffé la rue du département. Le corps sans vie de la victime évacué à Dakar pour les besoins de l’autopsie, cette dernière a révélé plusieurs fractures, notamment au cou et dans les membres inférieurs, des résultats qui confortent la thèse du meurtre.
 

La famille qui ne serait pas contre une indemnisation, veut auparavant enterrer leur défunt fils qui se trouve présentement dans un tiroir de la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzaïny de Touba.


Dié BA

Mercredi 23 Octobre 2013 14:28


Dans la même rubrique :