Ses avocats en sont convaincus. « Ce mercredi sera le bon jour pour Luc Nicolaï » qui selon eux « humera » enfin « l’air de la liberté ». Car, pour eux, « c’est un promoteur, quelqu’un qui créé des emplois. Il faut » donc « le laisser partir » clamaient-ils le 28 novembre dernier. Jour de procès pour le promoteur de lutte qui était en audience spéciale. Procès qui avait tiré en longueur jusqu’à ce que l’avocat général et ses collègues jugent qu’il faisait nuit avec pas moins de onze (11) témoins entendus à la barre. Avant que le renvoi du dossier ne soit prononcé pour cette date du 11 décembre 2013.
Arrêté le 12 octobre dernier 2012 par la gendarmerie de Kaolack alors qu’il revenait de la Gambie suite à une affaire de trafic de drogue découlant de la saisie de 24 boulettes de cocaïne, Luc Nicolaï est par la suite mis sous mandat de dépôt pour les chefs d'accusations de malfaiteurs, d'entrave à l'action de la justice et de complicité de tentative d'extorsion de fonds en plus de l'affaire de drogue.
Il avait bénéficié de la liberté provisoire mais n’avait toutefois pas pu franchir les portes de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, le Parquet général, en lieu et place d’un ordre d’extraction a préféré faire un pourvoi et maintenir le promoteur de lutte en prison. Une même décision formulée le 4 octobre dernier par la même Cour qui avait de nouveau cassé la liberté provisoire servie à Luc Nicolaï pas plus tard que ce 1er octobre.
Le promoteur de lutte qui nie les faits, avait par ailleurs juré sur le coran n’avoir rien à voir dans l’affaire. De nombreux personnes du monde de la lutte et autres sympathisants ayant fait le déplacement au tribunal au cours du dernier face-à-face avec le juge, Luc Nicolaï, ému, avait aussi versé des larmes.