Le bras de fer entre la société Softcare et ses distributeurs prend une tournure judiciaire. Réunie en rassemblement d'urgence dans la banlieue dakaroise, mardi 16 decemebre, la Fédération nationale des boutiquiers pour la modernisation (FNBM) a dénoncé un préjudice financier colossal et exige des comptes.
Pour les petits commerçants de quartier, l'ordre de retrait de l'Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique (ARP) n'est pas seulement une mesure sanitaire, c'est un problème économique. Selon la FNBM, les stocks de serviettes et couches incriminées encore présents dans les rayons représenteraient une perte de plusieurs dizaines de millions de FCFA.
« Nous subissons une injustice », s'est indigné El Hadji Boubacar Bâ, porte-parole de la fédération. Pour ces acteurs de proximité, la responsabilité repose entièrement sur le fabricant. « Nous ne sommes ni médecins, ni experts sanitaires. En tant que commerçants, nous ne pouvions pas déceler des défauts de fabrication sur des produits achetés de bonne foi », ont-ils fustigé.
La position des boutiquiers est claire, ils refusent d'être les « victimes collatérales » des manquements de l'usine de Sindia. Selon « L’Observateur », la Fédération a annoncé qu’elle n’hésiterait pas à saisir ses avocats pour traîner Softcare devant les tribunaux si aucune solution de dédommagement n'est trouvée.
La fédération se dit prête à fournir toutes les factures d'achat pour prouver l'origine des stocks. Les plaignants exigence le remboursement intégral de leurs investissements par Softcare.
Malgré leur colère, les boutiquiers ne ferment pas la porte à la collaboration. Ils se disent prêts à s'investir dans cette mission de « salubrité publique » pour aider à identifier et retirer les produits impropres à la consommation. Toutefois, ce soutien reste suspendu à l'ouverture immédiate de discussions avec Softcare pour sécuriser leurs investissements.
Pour les boutiquiers, « la protection du consommateur ne doit pas se faire au prix de la faillite des petits commerçants ».
Pour les petits commerçants de quartier, l'ordre de retrait de l'Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique (ARP) n'est pas seulement une mesure sanitaire, c'est un problème économique. Selon la FNBM, les stocks de serviettes et couches incriminées encore présents dans les rayons représenteraient une perte de plusieurs dizaines de millions de FCFA.
« Nous subissons une injustice », s'est indigné El Hadji Boubacar Bâ, porte-parole de la fédération. Pour ces acteurs de proximité, la responsabilité repose entièrement sur le fabricant. « Nous ne sommes ni médecins, ni experts sanitaires. En tant que commerçants, nous ne pouvions pas déceler des défauts de fabrication sur des produits achetés de bonne foi », ont-ils fustigé.
La position des boutiquiers est claire, ils refusent d'être les « victimes collatérales » des manquements de l'usine de Sindia. Selon « L’Observateur », la Fédération a annoncé qu’elle n’hésiterait pas à saisir ses avocats pour traîner Softcare devant les tribunaux si aucune solution de dédommagement n'est trouvée.
La fédération se dit prête à fournir toutes les factures d'achat pour prouver l'origine des stocks. Les plaignants exigence le remboursement intégral de leurs investissements par Softcare.
Malgré leur colère, les boutiquiers ne ferment pas la porte à la collaboration. Ils se disent prêts à s'investir dans cette mission de « salubrité publique » pour aider à identifier et retirer les produits impropres à la consommation. Toutefois, ce soutien reste suspendu à l'ouverture immédiate de discussions avec Softcare pour sécuriser leurs investissements.
Pour les boutiquiers, « la protection du consommateur ne doit pas se faire au prix de la faillite des petits commerçants ».