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Affaire Youssoupha Guéye : que des fautes judiciaires ! soutient son avocat.



Affaire Youssoupha Guéye : que des fautes judiciaires ! soutient son avocat.

Détenu pour escroquerie et tentative d’escroquerie, Youssoupha Guéye a démarré une grève de la faim malgré les pathologies dont il souffre pour dénoncer l’injustice dont il se dit victime selon son avocat. Me Massokhna Kane de dire que "cette détention est le fruit de fautes judiciaires".

En effet, en à croire Me Kane, "son client était incarcéré comme un détenu de droit commun mais qui est devenu un otage". Selon lui, "pour sa première arrestation qui concerne Dridi Mohsen, le tunisien qui avait porté plainte pour escroquerie sur la somme de 350 millions," son avocat fait savoir que "c’est à partir d’un dossier virtuel, fabriqué avec la complaisance de gendarmes enquêteurs". Selon Me Kane" ce dernier a fourni à la gendarmerie des documents en arabe que les gendarme n’ont pas pris la peine de faire traduire, il n a pas fourni de reçu qui prouve qu’il a remis cette somme à Youssoupha".

Pour le deuxième chef d’inculpation, lorsque son client a été jugé, il a fait appel, par la suite l’affaire a été enrôlée , il est jugé par contradiction et condamné à la même peine à savoir un an. Il a fait opposition et ainsi il ne peut pas être détenu. Mais selon son avocat, le greffier lui a signifié qu’on ne lui a pas notifié cette opposition et ainsi il a saisi qui de droit.

En ce qui concerne le troisième, c’est en janvier 2010 qu’un autre mandat de dépôt lui a été signifié en prison. Une certaine Samira Zeïdan est venu sur procuration de son mari portait plainte. Selon cette dernière, son mari avait donné à Youssou Guéye un véhicule que ce dernier refuse de rendre. Pour Me Kane, la dame n’a pas porté plainte pour escroquerie ni vol et c’est son client qui déteint les papiers originaux de la voiture. Dans la procuration, a-t-il révélé, le soi disant mari de Samira a dit mon avocat pas ma femme et en plus de tout cela avoue l’avocat, elle n’a fourni qu’une plainte non signée, une photocopie d’un document de la douane guinéenne et un numéro de téléphone qui ne lui appartient pas.

Des fautes judiciaires dont, selon Me Massokhna Kane, son client est victime. Il a aussi fait savoir qu’il est aussi victime de sa naïveté, de gens tapis dans l’ombre et de la presse.

Marième FAYE

Vendredi 2 Avril 2010 - 16:24


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