C'était il y a 10 ans : deux associations anticorruption Sherpa et Transparency partaient en croisade contre la grande corruption internationale. Leur constat: les oligarques pillaient leur pays et dépensaient leur fortune en Occident. Pour combattre ce fléau elles ont alors imaginé un concept juridique novateur : les biens mal acquis. Mais pour l'imposer, il a fallu vaincre les réticences politiques et judiciaires. Désormais l'idée s'est imposée, elle a même infusé dans la société civile.
« Tout simplement parce qu’acteurs publics et acteurs privés pensent d’abord que ça n’est plus possible de tolérer ce genre de choses, et s’ils y contribuent ils s’exposent à des risques juridiques sérieux pour eux-mêmes, explique Daniel Lebegue, président de Transparency. Je pense aux banques, aux agents immobiliers… Il y avait une sorte de tolérance, de système organisé, et cela, avant même que le procès ne s’ouvre, on peut dire que ces pratiques sont maintenant très largement remises en cause. Aujourd’hui, tel ou tel de ces dirigeants aurait beaucoup de mal en France, en Europe, en Amérique du nord, à trouver des intermédiaires prêts à leur prêter la main. »
Les associations anticorruption en sont sûres, ce premier procès des biens mal acquis est le début d'une odyssée judiciaire qui n'arrêtera pas et qui changera durablement les mentalités.
« Tout simplement parce qu’acteurs publics et acteurs privés pensent d’abord que ça n’est plus possible de tolérer ce genre de choses, et s’ils y contribuent ils s’exposent à des risques juridiques sérieux pour eux-mêmes, explique Daniel Lebegue, président de Transparency. Je pense aux banques, aux agents immobiliers… Il y avait une sorte de tolérance, de système organisé, et cela, avant même que le procès ne s’ouvre, on peut dire que ces pratiques sont maintenant très largement remises en cause. Aujourd’hui, tel ou tel de ces dirigeants aurait beaucoup de mal en France, en Europe, en Amérique du nord, à trouver des intermédiaires prêts à leur prêter la main. »
Les associations anticorruption en sont sûres, ce premier procès des biens mal acquis est le début d'une odyssée judiciaire qui n'arrêtera pas et qui changera durablement les mentalités.
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