L’affaire prend de l’ampleur. Après le certificat du genre de mort brandi par la famille de Chérif Ndao qui révèle des blessures et même cassures au niveau des côtes sur lequel, le président de la Ligue Sénégalaise de défenseur des Droits Humains (LSDH), Assane Dioma Ndiaye se base pour interpeller les députés sur les conditions de formations dans les camps militaires et paramilitaires, les sapeurs pompiers exhibent un autre certificat de genre de mort.
Le document est signé par le Dr Thiam, médecin légiste à l’hôpital Aristide Le Dantec. Ce certificat de genre de mort, parle d’une mort naturelle. Ce, suite à une cardiopathie réveillée par un effort physique. Selon la brigade nationale des sapeurs pompiers, le parquet s’est fondé sur ce document pour signer un certificat d’inhumation. Les sapeurs pompiers disqualifient du coup, le médecin qui a signé le certificat de genre de mort que brandi la famille de Chérif Ndao qui parle d’une mort violente.
En effet, contredisant celui du groupement des sapeurs pompiers, ce dernier document conclut à une mort violente de Chérif Adjouana Ndao né le 30 août 1979 à Kaffrine. Ce certificat de genre de mort a été établi par Dr Mouhamadou Mansour Fall, spécialiste des hôpitaux des Armées et médecin commandant qui révèle avoir prodigué des soins au jeune sapeur pompier le 6 décembre 2013 de 07h 50 à 20 h 40. Ce qui signifie que Chérif Adjouana Ndao n’a passé que quelques heures à l’hôpital Principal de Dakar, le médecin traitant a établi le certificat de genre de mort le lendemain 7 décembre. Ledit certificat confirme la famille de Chérif A. Ndao qui évoquait des tortures.
Dans tous les cas, le ministre de la Justice, me Sidiki kaba déclare que toute personne impliquée dans cette affaire sera poursuivie. « Nous avons un principe chaque fois que nous avons connaissance d’un cas, la première des choses, c’est de demander une enquête pour ne pas tout simplement verser dans la rumeur. Alors là, après donc l’enquête qui sera faite, nous recourrons à un sachant qui fait une expertise ensuite une autopsie pour qu’on puisse déterminer réellement la cause de la mort. De sorte que les documents seront déposés sur le genre de mort, nous sauront exactement ce qui s’est passé. Et aussi directement si nous le savons les personnes impliquées seront poursuivies. Nous avons déjà utilisé un outil dont nous disposons… ».