Les 12 000 grévistes licenciés avaient refusé de se présenter devant les conseils de discipline où ils étaient convoqués. Pour autant, ces licenciements sont loin de mettre un terme au conflit qui paralyse depuis trois semaines les mines de platine d'Amplats, dans la région de Rustenburg, près de Johannesburg.
A plusieurs reprises, Amplats avait lancé des ultimatums à ses salariés grévistes, les menaçant de licenciement. A chaque fois, l'ultimatum avait été repoussé. Le couperet est donc tombé, mais les mineurs ont trois jours pour faire appel. Ces licenciements ne contribueront certainement pas à éteindre l'incendie qui embrase le secteur minier sud-africain. Ce jeudi, un mineur a été tué par la police dans les environs de Rustenburg.
A l'embrasement minier, il faut ajouter la grève des transporteurs routiers qui dure depuis deux semaines et paralyse les livraisons de carburants aux stations-service. Shell a d'ailleurs invoqué la clause de force majeure qui l'autorise à rompre les contrats avec ses clients. Et la semaine prochaine, les syndicats de cheminots et de dockers appellent leurs adhérents à entrer en grève.
Les mineurs de Rustenburg continuent, malgré le licenciement collectif
Anglo-American licencie, la police patrouille et le soleil brûle. Mais ces derniers jours rien, ne semble pouvoir empêcher les mineurs en grève de se rassembler. Elphes Mudishani travaille dans l’une des mines d’Anglo-American platine à Rustenburg :
« Les gens essaient de dire à la direction : voilà, nous sommes là, nous sommes prêts à discuter avec vous. Les conditions dans la mine ne sont pas bonnes. On n’est pas contents. Même là où on vit… Si vous allez voir là bas, là où il y a un mort… Vous allez voir que les gens vivent dans des taudis, alors que nous travaillons pour un grand groupe comme Anglo-American. »
Les mineurs continuent de réclamer de meilleurs salaires. Et ils se disent déterminés. Mamethle Sibie, du mouvement socialiste démocratique :
« Rien, ni la répression, ni les morts, ni les arrestations, ni aucune forme de violence d’Etat, rien n’arrêtera les travailleurs. C’est un combat pour la vie, pour les familles, pour le futur des travailleurs. Alors, aucun prix n’est trop élevé à payer. »
Mais pour la gouverneure de la province du Nord-Ouest, où se trouve Rustenburg, il ne faut pas que la violence s’installe une fois de plus dans les mines sud africaines, et elle appelle tout le monde au calme.
Source: RFI
A plusieurs reprises, Amplats avait lancé des ultimatums à ses salariés grévistes, les menaçant de licenciement. A chaque fois, l'ultimatum avait été repoussé. Le couperet est donc tombé, mais les mineurs ont trois jours pour faire appel. Ces licenciements ne contribueront certainement pas à éteindre l'incendie qui embrase le secteur minier sud-africain. Ce jeudi, un mineur a été tué par la police dans les environs de Rustenburg.
A l'embrasement minier, il faut ajouter la grève des transporteurs routiers qui dure depuis deux semaines et paralyse les livraisons de carburants aux stations-service. Shell a d'ailleurs invoqué la clause de force majeure qui l'autorise à rompre les contrats avec ses clients. Et la semaine prochaine, les syndicats de cheminots et de dockers appellent leurs adhérents à entrer en grève.
Les mineurs de Rustenburg continuent, malgré le licenciement collectif
Anglo-American licencie, la police patrouille et le soleil brûle. Mais ces derniers jours rien, ne semble pouvoir empêcher les mineurs en grève de se rassembler. Elphes Mudishani travaille dans l’une des mines d’Anglo-American platine à Rustenburg :
« Les gens essaient de dire à la direction : voilà, nous sommes là, nous sommes prêts à discuter avec vous. Les conditions dans la mine ne sont pas bonnes. On n’est pas contents. Même là où on vit… Si vous allez voir là bas, là où il y a un mort… Vous allez voir que les gens vivent dans des taudis, alors que nous travaillons pour un grand groupe comme Anglo-American. »
Les mineurs continuent de réclamer de meilleurs salaires. Et ils se disent déterminés. Mamethle Sibie, du mouvement socialiste démocratique :
« Rien, ni la répression, ni les morts, ni les arrestations, ni aucune forme de violence d’Etat, rien n’arrêtera les travailleurs. C’est un combat pour la vie, pour les familles, pour le futur des travailleurs. Alors, aucun prix n’est trop élevé à payer. »
Mais pour la gouverneure de la province du Nord-Ouest, où se trouve Rustenburg, il ne faut pas que la violence s’installe une fois de plus dans les mines sud africaines, et elle appelle tout le monde au calme.
Source: RFI