Jacob Zuma, le président de l'Afrique du Sud (photo non datée). REUTERS/Amr Abdallah Dalsh
Depuis des semaines, l’autorité anticorruption demandait à Jacob Zuma d’agir. D’après ses enquêtes, les deux ministres limogés ont détourné plusieurs millions de rands. A la tête du ministère des Affaires locales, Sicelo Shiceka a été accusé de mauvaise gestion, abus de fonds publics et il a payé avec les deniers de l’Etat plusieurs séjours dans des hôtels de luxe.
Au Cap, son ministère dispose bien d’une résidence, mais il a assuré qu’il ne pouvait pas y dormir car il y avait trop de moustiques. Il a donc séjourné dans l’un des hôtels les plus chers, le tout pour près de 46 000 euros. Il s’est aussi offert quelques escapades. Même un voyage en Suisse pour aller voir sa petite amie en prison pour trafic de drogue.
La ministre des Travaux publics a pour sa part été accusée d’avoir fermé les yeux sur des pots-de-vin versés dans des affaires immobilières. Et ce, d’un commun accord avec Bheki Cele, le chef de la police. Mais lui bénéficie d’un sursis. Jacob Zuma l’a simplement suspendu, le temps d’une enquête. En attendant, il conserve tous ses avantages.
Source: RFI
Au Cap, son ministère dispose bien d’une résidence, mais il a assuré qu’il ne pouvait pas y dormir car il y avait trop de moustiques. Il a donc séjourné dans l’un des hôtels les plus chers, le tout pour près de 46 000 euros. Il s’est aussi offert quelques escapades. Même un voyage en Suisse pour aller voir sa petite amie en prison pour trafic de drogue.
La ministre des Travaux publics a pour sa part été accusée d’avoir fermé les yeux sur des pots-de-vin versés dans des affaires immobilières. Et ce, d’un commun accord avec Bheki Cele, le chef de la police. Mais lui bénéficie d’un sursis. Jacob Zuma l’a simplement suspendu, le temps d’une enquête. En attendant, il conserve tous ses avantages.
Source: RFI