Cela fait deux semaines que le chef de l’Etat se bat bec et ongle pour bloquer la publication de ce rapport. Il a d’ailleurs déposé un recours d’urgence auprès de la Haute cour de Pretoria. Il s’agit d’un rapport sur les liens du président avec une riche famille d’hommes d’affaires, les Gupta, qui sont accusés d’influencer les choix du gouvernement.
Mardi, les avocats de Jacob Zuma ont expliqué à la cour ne pas avoir eu le temps de préparer leur défense. Ils demandaient un report. Et ce mercredi matin, surprise, ces mêmes avocats ont annoncé que le chef de l’Etat retirait son recours, sans donner de raison.
La cour a ensuite délibéré et jugé que ce document de la médiatrice de la République soit immédiatement publié dans l’intérêt du public et a donné jusqu’à aujourd’hui 17h. C’est ce que l’opposition politique, qui a également saisi la justice, demandait : un jugement de la cour, pour que ce rapport ne soit pas enterré.
Personne ne connaît le contenu exact du rapport. Mais selon de nombreux observateurs, il y aurait des éléments accablants pour le chef de l’Etat, d’où son recours d’urgence. Des preuves que la famille Gupta aurait influencé le président, notamment sur le choix de deux ministres qui sont cités dans ce rapport.
Si c’est le cas, cela voudrait dire que Jacob Zuma a abandonné son autorité au profit d’individus qui ne font pas partie de l’exécutif. Une faute qui pourrait entraîner une motion de défiance ou une procédure de destitution.
Mardi, les avocats de Jacob Zuma ont expliqué à la cour ne pas avoir eu le temps de préparer leur défense. Ils demandaient un report. Et ce mercredi matin, surprise, ces mêmes avocats ont annoncé que le chef de l’Etat retirait son recours, sans donner de raison.
La cour a ensuite délibéré et jugé que ce document de la médiatrice de la République soit immédiatement publié dans l’intérêt du public et a donné jusqu’à aujourd’hui 17h. C’est ce que l’opposition politique, qui a également saisi la justice, demandait : un jugement de la cour, pour que ce rapport ne soit pas enterré.
Personne ne connaît le contenu exact du rapport. Mais selon de nombreux observateurs, il y aurait des éléments accablants pour le chef de l’Etat, d’où son recours d’urgence. Des preuves que la famille Gupta aurait influencé le président, notamment sur le choix de deux ministres qui sont cités dans ce rapport.
Si c’est le cas, cela voudrait dire que Jacob Zuma a abandonné son autorité au profit d’individus qui ne font pas partie de l’exécutif. Une faute qui pourrait entraîner une motion de défiance ou une procédure de destitution.
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