C’est la réunion qui devrait décider du sort du président Jacob Zuma. Cela fait huit jours que le pays attend cette décision, depuis que les dirigeants du parti ont demandé à Jacob Zuma de démissionner. Celui-ci a répondu non et des négociations sur son départ anticipé se sont ensuite ouvertes.
Au départ, il semble qu’elles se passaient bien. Mais rapidement, elles ont buté sur la question de l’immunité que demande Jacob Zuma, car son nom figure dans plusieurs affaires de corruption. Autre obstacle : Zuma chercherait également à obtenir la prise en charge de ses frais de justice.
Ce dimanche, le président de l’ANC Cyril Ramaphosa a donc annoncé une nouvelle réunion d’urgence cet après-midi du comité exécutif du parti, ceux habilités à rappeler le chef de l’Etat. Ils doivent être informés des conclusions des négociations et théoriquement prendre une décision.
Bras de fer avec l’ANC
A la suite d’une telle procédure, l’ancien président Thabo Mbeki avait démissionné en 2008. Mais apparemment, le chef de l’Etat n’a aucune obligation constitutionnelle de se plier à cette injonction. Et dans ce cas, l’ANC peut décider de saisir le Parlement en déposant une motion de défiance contre le président ou en engageant une procédure de destitution du chef de l’Etat. Il y a déjà une motion de défiance qui a été déposée par l’opposition et qui doit être soumise au vote des députés le 22 février.
C’est qui est clair c’est que Jacob Zuma est engagé dans un véritable bras de fer avec le président de l’ANC. Est-ce qu’il cherche à gagner du temps, est-ce qu’il pense pouvoir éviter d’être rappelé par son parti ? On l’appelle président « Téflon », celui sur qui tout glisse.
Au départ, il semble qu’elles se passaient bien. Mais rapidement, elles ont buté sur la question de l’immunité que demande Jacob Zuma, car son nom figure dans plusieurs affaires de corruption. Autre obstacle : Zuma chercherait également à obtenir la prise en charge de ses frais de justice.
Ce dimanche, le président de l’ANC Cyril Ramaphosa a donc annoncé une nouvelle réunion d’urgence cet après-midi du comité exécutif du parti, ceux habilités à rappeler le chef de l’Etat. Ils doivent être informés des conclusions des négociations et théoriquement prendre une décision.
Bras de fer avec l’ANC
A la suite d’une telle procédure, l’ancien président Thabo Mbeki avait démissionné en 2008. Mais apparemment, le chef de l’Etat n’a aucune obligation constitutionnelle de se plier à cette injonction. Et dans ce cas, l’ANC peut décider de saisir le Parlement en déposant une motion de défiance contre le président ou en engageant une procédure de destitution du chef de l’Etat. Il y a déjà une motion de défiance qui a été déposée par l’opposition et qui doit être soumise au vote des députés le 22 février.
C’est qui est clair c’est que Jacob Zuma est engagé dans un véritable bras de fer avec le président de l’ANC. Est-ce qu’il cherche à gagner du temps, est-ce qu’il pense pouvoir éviter d’être rappelé par son parti ? On l’appelle président « Téflon », celui sur qui tout glisse.
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