ARTS
« Les mille cinq cents pages que publie en cette rentrée Alain Fleischer… ». Ainsi commence l’article paru le 25 septembre dernier dans le quotidien Libération pour évoquer la parution dans un même élan de trois de ses livres. Une approche comptable qui résume assez bien l’extrême productivité de l’écrivain français. D’autant que si Alain Fleischer noircit des centaines de pages par an, il est également photographe, il réalise des films - dont l’un consacré à Jean-Luc Godard sortira le 21 janvier prochain -, et enfin dirige Le Fresnoy, le studio national des arts contemporains, depuis 1997. C’est à ce titre d’ailleurs qu’il a été convié à mettre en scène sous la nef du Grand Palais ce final en images qui, durant les deux dernières semaines de décembre, marquera la fin de la Présidence française de l’Union européenne. Quand l’art se décloisonne… Portrait d’un homme qui « ne peu[t] pas imaginer une journée où [il] n’aurai[t] rien fait ».
Danièle Schirman
Source : http://www.rfi.fr/contenu/20091106-alain-fleischer...