Dans une lettre adressée aux cadres du parti, Ahmed Ouyahia explique sa démission par sa volonté d’éviter les divisions internes au sein du mouvement. Depuis le mois de juin, un mouvement de «redresseurs» s’opposait au secrétaire général, en poste depuis 1999.
Mais cette démission peut aussi être vue comme le signe d’une course à la présidentielle. Le troisième mandat d’Abdelaziz Bouteflika s’achève en 2014 et Ahmed Ouyahia fait partie des possibles candidats à l’élection présidentielle car son parti est membre de l’alliance présidentielle avec le FLN.
S’il précise dans sa lettre que sa démission n’est pas au service d’un agenda personnel, Ahmed Ouyahia quitte ses fonctions quelques mois à peine après avoir été remplacé à la tête du gouvernement. Selon la presse algérienne, il aurait désormais les mains libres pour se préparer à la présidentielle.
Cette hypothèse est d’autant plus probable que le chef de file du FLN, contesté lui aussi et candidat probable aux élections présidentielles, devrait également annoncer sa démission dans les semaines à venir.
Source : Rfi.fr