Abdelaziz Bouteflika sera enterré à la mi-journée dimanche 19 septembre, dans le carré des Martyrs du cimetière d'El-Alia, à l'est d'Alger, auprès des héros de l'indépendance et de tous ses prédécesseurs. Le drapeau national restera en berne pendant trois jours, jusqu'à lundi inclus, partout dans le pays, sur décision du président Abdelmajid Tebboune. Et son frère Saïd pourrait même être autorisé à quitter la prison, où il est détenu officiellement pour des faits de corruption, pour rejoindre sa sœur Zhor et son frère Nacer lors de la mise en terre.
Voilà pour le dispositif officiel. Malgré ses vingt ans passés à la présidence et son très long parcours politique, le décès d'Abdelaziz Bouteflika n'est pas traité comme un événement majeur en Algérie. Samedi, il n'a fait l'objet que d'un entrefilet sur le site d'El-Moujahid, le quotidien gouvernemental, après avoir été annoncé par un modeste bandeau défilant, la veille, sur les antennes de la télévision publique. Selon l'AFP, radios et télévisions « s'en tenaient toujours à une brève, sans lui consacrer d'émission spéciale ».
Voilà pour le dispositif officiel. Malgré ses vingt ans passés à la présidence et son très long parcours politique, le décès d'Abdelaziz Bouteflika n'est pas traité comme un événement majeur en Algérie. Samedi, il n'a fait l'objet que d'un entrefilet sur le site d'El-Moujahid, le quotidien gouvernemental, après avoir été annoncé par un modeste bandeau défilant, la veille, sur les antennes de la télévision publique. Selon l'AFP, radios et télévisions « s'en tenaient toujours à une brève, sans lui consacrer d'émission spéciale ».