Ni représentants des manifestants ni représentants des autorités. Critiqués, les membres du « panel pour le dialogue » répètent qu’ils sont indépendants. Amar Belhimeur, journaliste et enseignant de droit, est chargé de la commission politique. « Nous sommes une structure indépendante, nous n’obéissions à aucun parti politique. Nous n’obéissons à aucun pouvoir civil ou militaire. Nous proposons nos bons offices pour jeter des passerelles entre les acteurs de la société civile et politique en vue d’arriver à un accord, un consensus autour d’une échéance électorale précise »
L’objectif est de récolter les propositions pour qu’une élection présidentielle soit organisée et jugée légitime. Fatiha Benabbou, constitutionnaliste et membre du panel, a reçu cette semaine des jeunes manifestants et a évoqué avec eux la commission de préparation du scrutin. « Ils (les jeunes) veulent une autorité indépendante. Ils veulent une autorité constituée des gens de la société civile parce qu’ils ne font plus confiance aux partis politiques. »
La conférence de presse a fait émerger un désaccord au sein du « panel ». Certains affirment que le prochain président de la République aura un mandat transitionnel. D’autres rétorquent que rien n’a encore été décidé.
Algérie: le «panel pour le dialogue» clame son indépendance et sa bonne foi
En Algérie, c’est la première conférence de presse donnée par les membres de l’instance de dialogue. Elle a eu lieu ce jeudi 8 août à Alger. Ces personnalités, dont certaines ont été désignées par la présidence et d’autres invitées par les premiers désignés, sont chargées de rassembler les propositions pour la transition. Le « panel » est très critiqué, et avec cette conférence de presse, les médiateurs ont voulu donner des gages de bonne foi.
RFI
Vendredi 9 Aout 2019 12:17
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