La frontière marocaine, au niveau de Tlemcen en Algérie.
Il est 23 heures, jeudi dernier 2 août, quand deux véhicules des gardes-frontières algériens s’approchent du village de Roubane, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tlemcen. La route qui traverse la forêt est sinueuse. Cette zone isolée n’est qu’à 600 mètres de la frontière marocaine. Trois gendarmes meurent dans l’accrochage, un quatrième a succombé à ses blessures le 4 août.
Dans la presse algérienne, deux versions s’opposent. On parle d’abord d’un groupe d’islamistes armés, mais selon le quotidien El Watan, les forces de sécurité ont surpris des contrebandiers.
Une frontière poreuse
Le village de Roubane fait en effet partie d’une zone de plusieurs dizaines de kilomètres qui est devenue, depuis quelques années, une plaque tournante de la contrebande. Car la frontière entre l’Algérie et le Maroc est officiellement fermée depuis 1994 mais les populations, et par conséquent les contrebandiers, la franchissent assez facilement.
Les deux pays ont des économies différentes. Le prix du carburant algérien est très avantageux pour les Marocains. Dans l’autre sens, la contrebande concerne surtout les produits alimentaires et le textile. Ce trafic est estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros par les autorités algériennes.
Dans la presse algérienne, deux versions s’opposent. On parle d’abord d’un groupe d’islamistes armés, mais selon le quotidien El Watan, les forces de sécurité ont surpris des contrebandiers.
Une frontière poreuse
Le village de Roubane fait en effet partie d’une zone de plusieurs dizaines de kilomètres qui est devenue, depuis quelques années, une plaque tournante de la contrebande. Car la frontière entre l’Algérie et le Maroc est officiellement fermée depuis 1994 mais les populations, et par conséquent les contrebandiers, la franchissent assez facilement.
Les deux pays ont des économies différentes. Le prix du carburant algérien est très avantageux pour les Marocains. Dans l’autre sens, la contrebande concerne surtout les produits alimentaires et le textile. Ce trafic est estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros par les autorités algériennes.