Dans une interview accordée à la RTS, l'ancien procureur spécial de la CREI, Alioune Ndao, a exprimé de vives réserves concernant la réforme récente de l'OFNAC, soulignant des préoccupations sur la concentration des pouvoirs et l'indépendance de l'institution.
Alioune Ndao a déclaré : « Si j'étais à leur place, je ne laisserais pas Serigne Bassirou Gueye aller au terme de son mandat. » Il a critiqué le manque d'initiatives prises par l'OFNAC sous la direction de Sérigne Bassirou Gueye, en particulier l'absence de procédures engagées contre d'anciens hauts responsables de l'État.
L'ancien procureur a également souligné que, hormis le détournement de fonds, l'enrichissement illicite demeure le seul moyen légal de poursuivre ces anciens responsables. Selon lui, la nomination de Serigne Bassirou Gueye à la tête de l'OFNAC par le président Macky Sall a permis de « verrouiller tout le système judiciaire à son avantage ».
Alioune Ndao, qui a dirigé la CREI, une juridiction spécialisée dans la lutte contre l'enrichissement illicite, a exprimé des doutes sur l'efficacité de l'OFNAC dans sa forme actuelle. Il a suggéré que la suppression de la CREI visait à éliminer une juridiction susceptible de juger les anciens dirigeants pour enrichissement illicite, transférant ainsi cette responsabilité à l'OFNAC, placé sous l'autorité directe du président de la République .
Alioune Ndao a déclaré : « Si j'étais à leur place, je ne laisserais pas Serigne Bassirou Gueye aller au terme de son mandat. » Il a critiqué le manque d'initiatives prises par l'OFNAC sous la direction de Sérigne Bassirou Gueye, en particulier l'absence de procédures engagées contre d'anciens hauts responsables de l'État.
L'ancien procureur a également souligné que, hormis le détournement de fonds, l'enrichissement illicite demeure le seul moyen légal de poursuivre ces anciens responsables. Selon lui, la nomination de Serigne Bassirou Gueye à la tête de l'OFNAC par le président Macky Sall a permis de « verrouiller tout le système judiciaire à son avantage ».
Alioune Ndao, qui a dirigé la CREI, une juridiction spécialisée dans la lutte contre l'enrichissement illicite, a exprimé des doutes sur l'efficacité de l'OFNAC dans sa forme actuelle. Il a suggéré que la suppression de la CREI visait à éliminer une juridiction susceptible de juger les anciens dirigeants pour enrichissement illicite, transférant ainsi cette responsabilité à l'OFNAC, placé sous l'autorité directe du président de la République .