La constitution angolaise qui ne prévoit pas de scrutin présidentiel. Mais précise que le poste du chef de l’Etat revient au patron du parti qui remporte les élections législatives. Devant cette situation, les supputations vont bon train à Luanda et à l’intérieur du pays. Surtout que le 2 décembre 2016, José Eduardo Dos Santos a annoncé qu’il quitte définitivement la scène politique. Il est âgé de 74 ans et au pouvoir depuis 1975.
D’aucuns veulent désormais connaitre le nom du successeur du président et sur ces entrefaites. L’on parle abondamment de l’actuel ministre de la Défense, Joao Lourenço, 62 ans. C’est un général à la retraite et fidele compagnon de route de Dos Santos depuis des années.
Cette prise de position de celui qui a dirigé l’Angola d’une main de fer pendant plus de 41 ans, a suscité l’ire. Elle alimente également des commentaires auprès des citoyens. « Le président prévoyait de se retirer en 2018. Je pense que la combinaison de la situation économique de l’Angola et ses problèmes de santé ont accéléré ses plans ». A expliqué à l’AFP Alex Vines du centre d’étude britannique Chat Houx.
De son coté, le professeur Didier Péclard de l’université de Genève a avancé autre chose. Pour lui, cette annonce pourra être l’expression de mécontentement à l’intérieur du MPLA. Il précise que c’est face à la place prise par les enfants du président Dos Santos. « Ce serait dans ce cas hypothétique, une manière de précipiter la transition », s’est- il exclamé.
Pour sa part, le célèbre écrivain et opposant Rafael Marques refuse toujours d’y croire. Il balaye d’un revers de la main l’idée même de l’existence d’une aile plus ‘’présentable’’ au sein du MPLA. « Le changement n’est pas pour demain, les Angolais vont passer d’une dictature à une autre », a-t-il conclu.
D’aucuns veulent désormais connaitre le nom du successeur du président et sur ces entrefaites. L’on parle abondamment de l’actuel ministre de la Défense, Joao Lourenço, 62 ans. C’est un général à la retraite et fidele compagnon de route de Dos Santos depuis des années.
Cette prise de position de celui qui a dirigé l’Angola d’une main de fer pendant plus de 41 ans, a suscité l’ire. Elle alimente également des commentaires auprès des citoyens. « Le président prévoyait de se retirer en 2018. Je pense que la combinaison de la situation économique de l’Angola et ses problèmes de santé ont accéléré ses plans ». A expliqué à l’AFP Alex Vines du centre d’étude britannique Chat Houx.
De son coté, le professeur Didier Péclard de l’université de Genève a avancé autre chose. Pour lui, cette annonce pourra être l’expression de mécontentement à l’intérieur du MPLA. Il précise que c’est face à la place prise par les enfants du président Dos Santos. « Ce serait dans ce cas hypothétique, une manière de précipiter la transition », s’est- il exclamé.
Pour sa part, le célèbre écrivain et opposant Rafael Marques refuse toujours d’y croire. Il balaye d’un revers de la main l’idée même de l’existence d’une aile plus ‘’présentable’’ au sein du MPLA. « Le changement n’est pas pour demain, les Angolais vont passer d’une dictature à une autre », a-t-il conclu.
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