Abattue en pleine rue tandis qu’elle protégeait son fils. Silvia Mubiala, mère de six enfants, tuée par balle alors qu'elle tentait de protéger son petit garçon, est devenue l’icône de la répression policière en Angola. Les images de sa mort ont enflammé la toile et l’opinion.
Mateus Rodrigues, porte-parole de la police, interrogé par le correspondant lusophone de RFI à Luanda, Francisco Paolo, renvoi la faute aux émeutiers. « La police défend l’ordre constitutionnel et l’ordre public. La situation était devenue hors de contrôle et les moyens non létaux n’avaient plus d’effet. Ces morts sont la conséquence des actes commis par les citoyens impliqués dans les émeutes et les pillages ».
«Nous tenons le président de la République pour responsable»
Des propos qui font bondir le père Celestino Epalanga, secrétaire exécutif de la commission épiscopale d’Angola et Sao Tomé. Il tient personnellement pour responsable le président João Lourenço. « Le pouvoir en Angola est unipersonnel et pour cette raison, nous tenons le président de la République pour responsable, et aussi le directeur général de la police, car justifier l’exécution publique d’une femme sans défense, c’est inadmissible ! On ne peut pas, dans un État de droit, dans un État démocratique, justifier une exécution sommaire ».
Dans un « message à la nation » vendredi 1er août, le président João Lourenço a dénoncé des « crimes punissables et condamnables ». Tout en présentant ses « plus sincères condoléances à toutes les familles endeuillées », il a adressé ses « remerciements aux forces de l'ordre ».
Plus de 500 avocats se sont portés volontaires pour défendre les quelque 1214 personnes arrêtées en marge des émeutes, dont des femmes et des enfants.
Mateus Rodrigues, porte-parole de la police, interrogé par le correspondant lusophone de RFI à Luanda, Francisco Paolo, renvoi la faute aux émeutiers. « La police défend l’ordre constitutionnel et l’ordre public. La situation était devenue hors de contrôle et les moyens non létaux n’avaient plus d’effet. Ces morts sont la conséquence des actes commis par les citoyens impliqués dans les émeutes et les pillages ».
«Nous tenons le président de la République pour responsable»
Des propos qui font bondir le père Celestino Epalanga, secrétaire exécutif de la commission épiscopale d’Angola et Sao Tomé. Il tient personnellement pour responsable le président João Lourenço. « Le pouvoir en Angola est unipersonnel et pour cette raison, nous tenons le président de la République pour responsable, et aussi le directeur général de la police, car justifier l’exécution publique d’une femme sans défense, c’est inadmissible ! On ne peut pas, dans un État de droit, dans un État démocratique, justifier une exécution sommaire ».
Dans un « message à la nation » vendredi 1er août, le président João Lourenço a dénoncé des « crimes punissables et condamnables ». Tout en présentant ses « plus sincères condoléances à toutes les familles endeuillées », il a adressé ses « remerciements aux forces de l'ordre ».
Plus de 500 avocats se sont portés volontaires pour défendre les quelque 1214 personnes arrêtées en marge des émeutes, dont des femmes et des enfants.