Les agressions sont de plus en plus fréquentes à Dakar. Mais avec l’approche de la Tabaski, elle prend de l’ampleur. Ces agresseurs n’hésitent pas à user de violence pour avoir ce qu’ils veulent. Nous avons rencontré quelques personnes qui ont accepté de nous parler. Moussa est encore marqué par la violence de l’agression dont il a été victime. Il revient de loin après le coup de couteau reçu sur la tête. Ce jeune homme de 23 ans garde encore les séquelles de cette agression. Taille moyenne, habillé en tee- shirt noir, le jeune l’a échappé belle. C’était la veille de la Korité, Pape Moussa Fall habitant de Yarakh-Sur-Mer, prend un car rapide pour se rendre au marché des Hlm. A la hauteur du garage communément appelé «garage Guédiawaye», deux individus armés de couteau font irruption dans le car pour semer la terreur. Moussa ne cède pas à la panique, refuse de donner ses biens. Il oppose une résistance et se fait lacérer les côtes avec un couteau par l’un des agresseurs. A la descente, Moussa perd du sang et est vite pris en charge par quelques bonnes volontés. Plus de peur que de mal ; la lame du couteau l’a juste lacéré. Mais il garde toujours les séquelles physiques et psychologiques de cette agression.
De plus en plus à Dakar on assiste à des cas d’agression dans des endroits réputés sensibles comme Grand-Yoff, Patte d’Oie, les alentours de la Seras…. «La proximité de la zone avec les villages situés à la hauteur de l’autoroute facilite l’accès aux agresseurs qui n’ont aucun mal à échapper dans la nature après leurs forfaits», informe Abdoulaye Ndiaye un vieux taximan habitué de l’arrêt de la Patte d’Oie. Interrogée, Fatou, habitante de Grand-Yoff est d’avis que : «ces garçons sont généralement âgés entre 16 et 20 ans. Ils sont le plus souvent en gang et n’hésitent pas à te tuer si tu ne leur donnes pas la somme demandée. La faute est aux parents parce que l’éducation se fait dès le bas âge et que la place de l’enfant n’est pas dans la rue. »
Seydou Guèye, lui, rappelle à l’Etat ses responsabilités : «L’Etat doit gérer les coupures d’électricité intempestives, éclairer les lieux publics et mettre les moyens qu’il faut pour éradiquer ce phénomène».
A cette approche de la fête de tabaski, la vigilance doit être de mise.
De plus en plus à Dakar on assiste à des cas d’agression dans des endroits réputés sensibles comme Grand-Yoff, Patte d’Oie, les alentours de la Seras…. «La proximité de la zone avec les villages situés à la hauteur de l’autoroute facilite l’accès aux agresseurs qui n’ont aucun mal à échapper dans la nature après leurs forfaits», informe Abdoulaye Ndiaye un vieux taximan habitué de l’arrêt de la Patte d’Oie. Interrogée, Fatou, habitante de Grand-Yoff est d’avis que : «ces garçons sont généralement âgés entre 16 et 20 ans. Ils sont le plus souvent en gang et n’hésitent pas à te tuer si tu ne leur donnes pas la somme demandée. La faute est aux parents parce que l’éducation se fait dès le bas âge et que la place de l’enfant n’est pas dans la rue. »
Seydou Guèye, lui, rappelle à l’Etat ses responsabilités : «L’Etat doit gérer les coupures d’électricité intempestives, éclairer les lieux publics et mettre les moyens qu’il faut pour éradiquer ce phénomène».
A cette approche de la fête de tabaski, la vigilance doit être de mise.