Patrouille israélienne mixte de l'armée et de la police dans le désert du Néguev.
C’est une fois de plus l’illustration d’un paradoxe : la frontière sud d’Israël avec l’Egypte est aujourd’hui la frontière la plus menacée alors que les deux pays ont signé un traité de paix il y a plus de trente ans.
Depuis la chute d’Hosni Moubarak, le désert égyptien du Sinaï semble échapper au contrôle des autorités du Caire. Plusieurs attaques anti-israéliennes ont été menées à partir de cette immense péninsule désertique. Huit morts israéliens il y a un an dans une attaque près d’Eilat, un mort également en juin 2012. Et puis la spectaculaire opération d’hier soir, meurtrière côté égyptien et qui aurait ou l’être également côté israélien si les assaillants n’avaient pu être stoppés à temps.
Le ministre de la Défense Ehud Barak demande à l’Egypte d’agir pour reprendre le contrôle du Sinaï. La situation dans cette zone représente en effet un défi pour les deux pays. A plusieurs reprises ces derniers mois, Israël a donné son feu vert à l’Egypte pour qu’elle renforce ses effectifs militaires dans le Sinaï. Alors que l’accord de paix entre les deux pays prévoit pourtant la démilitarisation de la péninsule.
D'où venait le commando?
Selon les sources sécuritaires égyptiennes, il s’agit d’un commando composé d’éléments venus de Gaza via les tunnels et de jihadistes égyptiens du Sinaï. Après l’attaque, une partie des assaillants s’est dirigée en direction d'Israël dans un blindé des gardes-frontières égyptiens où ils ont été tués, les autres se sont enfuis.
Dans la nuit, des éléments armés ont attaqué un barrage policier près de la ville égyptienne d’Al-Arich mais sans faire de victimes. Le président Mohamed Morsi a tenu une réunion d’urgence avec les responsables militaires, le chef des services de renseignement et le ministre de l’Intérieur.
Le chef de l'Etat égyptien a annoncé à la télévision que le crime du Sinaï ne restera pas impuni quels que soient ses auteurs. La 2e armée égyptienne positionnée sur le canal de Suez a été mise en état d’alerte ce qui signifie que des renforts seront envoyés dans le Sinaï. Reste que la région où s’est déroulée l’attaque est une zone démilitarisée interdite à l’armée égyptienne en vertu du traité de paix avec Israël.
Source: RFI
Depuis la chute d’Hosni Moubarak, le désert égyptien du Sinaï semble échapper au contrôle des autorités du Caire. Plusieurs attaques anti-israéliennes ont été menées à partir de cette immense péninsule désertique. Huit morts israéliens il y a un an dans une attaque près d’Eilat, un mort également en juin 2012. Et puis la spectaculaire opération d’hier soir, meurtrière côté égyptien et qui aurait ou l’être également côté israélien si les assaillants n’avaient pu être stoppés à temps.
Le ministre de la Défense Ehud Barak demande à l’Egypte d’agir pour reprendre le contrôle du Sinaï. La situation dans cette zone représente en effet un défi pour les deux pays. A plusieurs reprises ces derniers mois, Israël a donné son feu vert à l’Egypte pour qu’elle renforce ses effectifs militaires dans le Sinaï. Alors que l’accord de paix entre les deux pays prévoit pourtant la démilitarisation de la péninsule.
D'où venait le commando?
Selon les sources sécuritaires égyptiennes, il s’agit d’un commando composé d’éléments venus de Gaza via les tunnels et de jihadistes égyptiens du Sinaï. Après l’attaque, une partie des assaillants s’est dirigée en direction d'Israël dans un blindé des gardes-frontières égyptiens où ils ont été tués, les autres se sont enfuis.
Dans la nuit, des éléments armés ont attaqué un barrage policier près de la ville égyptienne d’Al-Arich mais sans faire de victimes. Le président Mohamed Morsi a tenu une réunion d’urgence avec les responsables militaires, le chef des services de renseignement et le ministre de l’Intérieur.
Le chef de l'Etat égyptien a annoncé à la télévision que le crime du Sinaï ne restera pas impuni quels que soient ses auteurs. La 2e armée égyptienne positionnée sur le canal de Suez a été mise en état d’alerte ce qui signifie que des renforts seront envoyés dans le Sinaï. Reste que la région où s’est déroulée l’attaque est une zone démilitarisée interdite à l’armée égyptienne en vertu du traité de paix avec Israël.
Source: RFI