Depuis le 23 mars 2020, les vols commerciaux en provenance de l’étranger ne peuvent pas se poser directement sur les tarmacs pékinois et sont redirigés vers douze villes tierces, à l'exception des vols transportant les délégations venues aux Jeux Olympiques de cet hiver et probablement les déplacements des officiels.
La capitale est une bulle sanitaire dans la bulle sanitaire chinoise, il ne faudrait surtout pas risquer de contaminer la cité interdite. Le vol d’Ethiad qui doit décoller ce soir d’Abou Dhabi à 18 h - heure locale -, avec une arrivée prévue jeudi matin à 5 h 25 - heure de Pékin -, constitue donc une exception.
Retour du trafic aérien international en 2023
RFI a contacté la compagnie Ethiad ce matin à Pékin. Pour l’instant, c’est l’exception qui confirme la règle : « Nous n’avons aucun autre vol direct de prévu, nous a-t-on répondu, et rien non plus à annoncer pour le mois prochain. Désolé, mais nous n’avons aucune information à propos de futures liaisons directes à destination de Pékin ».
S’agit-il d’un essai ? Les autorités chinoises n’ont rien dit concernant d’éventuelles autorisations similaires délivrées à d’autres compagnies et pour d’autres destinations. La seule déclaration officielle concernant le trafic aérien international remonte à janvier dernier. Le régulateur chinois de l’aviation civile avait alors parlé d’un « retour à la normale » du trafic en… 2023 !
Le plus dur reste donc de trouver un billet d’avion pour la Chine, sans même parler de vol direct pour Pékin, car les prix flambent : il faut ainsi compter plus de 8 000 euros pour un aller simple Paris-Shanghai cet été sur Air France, sachant que les vols indirects depuis les pays d’embarquements ne sont pas autorisés par la Chine.
Des « ajustements » mais pas de renoncement au « Zéro Covid »
Ces annonces ne sont que des « ajustements ». C’est en tout cas le terme employé par la commission nationale de la santé. La quarantaine obligatoire de 14 jours minimum à l’arrivée sur le sol chinois, passe donc à sept jours en hôtel dédié, ainsi que trois jours d’auto-observation à domicile. Depuis un peu plus d’un mois, des mesures d’allègements sont également expérimentées dans 10 mégalopoles pilotes qui ont réduit la durée de l’isolement Covid à l’arrivée à dix jours.
Autre relativement bonne nouvelle pour les voyageurs : les tests anticorps préalables à l’embarquement dans l’avion ont également été supprimés pour certains pays, et le ministère de l’Immigration est revenu sur des conditions pré-Covid pour l’attribution de visas familiaux et de travail, là encore pour une liste de pays prédéfinis.
Mais là encore, il ne s’agit pas d’un renoncement à la politique « Zéro Covid », précisent nos experts de la santé qui continuent de marcher sur des œufs vis-à-vis de cette stratégie épidémique décidée au sommet de l’État qui devrait rester en place au moins jusqu’au XXᵉ Congrès du parti communiste chinois l’automne prochain.
Pékin maintiendra sa politique de non-tolérance absolue avec le virus « pour les cinq prochaines années », aurait ainsi déclaré il y a deux jours le secrétaire du parti communiste de Pékin, à l’occasion de l’ouverture du 13ᵉ congrès du PCC de la capitale. Des propos démentis, après avoir provoqué un vif émoi sur les réseaux sociaux.
La capitale est une bulle sanitaire dans la bulle sanitaire chinoise, il ne faudrait surtout pas risquer de contaminer la cité interdite. Le vol d’Ethiad qui doit décoller ce soir d’Abou Dhabi à 18 h - heure locale -, avec une arrivée prévue jeudi matin à 5 h 25 - heure de Pékin -, constitue donc une exception.
Retour du trafic aérien international en 2023
RFI a contacté la compagnie Ethiad ce matin à Pékin. Pour l’instant, c’est l’exception qui confirme la règle : « Nous n’avons aucun autre vol direct de prévu, nous a-t-on répondu, et rien non plus à annoncer pour le mois prochain. Désolé, mais nous n’avons aucune information à propos de futures liaisons directes à destination de Pékin ».
S’agit-il d’un essai ? Les autorités chinoises n’ont rien dit concernant d’éventuelles autorisations similaires délivrées à d’autres compagnies et pour d’autres destinations. La seule déclaration officielle concernant le trafic aérien international remonte à janvier dernier. Le régulateur chinois de l’aviation civile avait alors parlé d’un « retour à la normale » du trafic en… 2023 !
Le plus dur reste donc de trouver un billet d’avion pour la Chine, sans même parler de vol direct pour Pékin, car les prix flambent : il faut ainsi compter plus de 8 000 euros pour un aller simple Paris-Shanghai cet été sur Air France, sachant que les vols indirects depuis les pays d’embarquements ne sont pas autorisés par la Chine.
Des « ajustements » mais pas de renoncement au « Zéro Covid »
Ces annonces ne sont que des « ajustements ». C’est en tout cas le terme employé par la commission nationale de la santé. La quarantaine obligatoire de 14 jours minimum à l’arrivée sur le sol chinois, passe donc à sept jours en hôtel dédié, ainsi que trois jours d’auto-observation à domicile. Depuis un peu plus d’un mois, des mesures d’allègements sont également expérimentées dans 10 mégalopoles pilotes qui ont réduit la durée de l’isolement Covid à l’arrivée à dix jours.
Autre relativement bonne nouvelle pour les voyageurs : les tests anticorps préalables à l’embarquement dans l’avion ont également été supprimés pour certains pays, et le ministère de l’Immigration est revenu sur des conditions pré-Covid pour l’attribution de visas familiaux et de travail, là encore pour une liste de pays prédéfinis.
Mais là encore, il ne s’agit pas d’un renoncement à la politique « Zéro Covid », précisent nos experts de la santé qui continuent de marcher sur des œufs vis-à-vis de cette stratégie épidémique décidée au sommet de l’État qui devrait rester en place au moins jusqu’au XXᵉ Congrès du parti communiste chinois l’automne prochain.
Pékin maintiendra sa politique de non-tolérance absolue avec le virus « pour les cinq prochaines années », aurait ainsi déclaré il y a deux jours le secrétaire du parti communiste de Pékin, à l’occasion de l’ouverture du 13ᵉ congrès du PCC de la capitale. Des propos démentis, après avoir provoqué un vif émoi sur les réseaux sociaux.