
Le procès pour homicide de l’équipe médicale de Diego Maradona a été déclaré invalide, ont rapporté jeudi 29 mai les médias argentins. Il s’agit du dernier rebondissement dramatique dans un procès qui a captivé l'Argentine et le monde du football pendant plus de deux mois. La mort en 2020 de la star du football qui a mené l’équipe argentine à la victoire en Coupe du monde a secoué la nation et sept membres de son équipe médicale ont été accusés d’homicide par négligence lors d’un procès qui a débuté le 11 mars.
Le juge Maximiliano Savarino, président du tribunal, a estimé qu’après avoir entendu les parties, la conduite de la juge récusée avait « engendré un préjudice pour les parties accusatrices comme pour les défenses ». Il a en conséquence prononcé la « nullité du procès » et estimé que celui-ci devra reprendre « avec un autre tribunal », donc d’autres juges, mais sans évoquer d’échéance.
Mardi 27 mai, le tribunal a prononcé la récusation d’une des trois magistrates, Julieta Makintach, à la position devenue intenable après la révélation de sa participation - à l’insu de tous - à la préparation d’une mini-série documentaire dont elle était une protagoniste-clef. « Une mort, une idole, une juge, un procès », promettait la bande-annonce, diffusée à l’audience dans la stupéfaction.
À la suite de l’épisode rocambolesque, des avocats de la défense - comme celui de Leopoldo Luque, médecin personnel de Maradona - ont demandé la reprise du procès, mais avec un nouveau trio de magistrats, considérant celui-ci entaché. Le procureur Patricio Ferrari a appuyé ce changement d’équipe, déplorant « une contamination horizontale » qui « empêche la continuité ». « Quelquefois, il faut faire deux pas en arrière pour faire un pas en avant. »
D’autres, tel l’avocat de la psychiatre de Maradona, ont réclamé la reprise, avec seulement un nouveau juge pour remplacer Makintach. Un autre encore, a sollicité la désignation d’un quatrième juge en sus, par précaution. L’avocat du groupe privé prestataire de soins - qui devait fournir équipement médical et suivi pendant la convalescence sous la responsabilité de l’équipe jugée - a réclamé purement et simplement la nullité.
Initialement, le procès devait, à raison de deux audiences par semaine, s’étirer jusqu’en juillet. Un délai d’ores et déjà à oublier, alors que le procureur disait mercredi espérer « que le procès reprenne cette année ».
Le juge Maximiliano Savarino, président du tribunal, a estimé qu’après avoir entendu les parties, la conduite de la juge récusée avait « engendré un préjudice pour les parties accusatrices comme pour les défenses ». Il a en conséquence prononcé la « nullité du procès » et estimé que celui-ci devra reprendre « avec un autre tribunal », donc d’autres juges, mais sans évoquer d’échéance.
Mardi 27 mai, le tribunal a prononcé la récusation d’une des trois magistrates, Julieta Makintach, à la position devenue intenable après la révélation de sa participation - à l’insu de tous - à la préparation d’une mini-série documentaire dont elle était une protagoniste-clef. « Une mort, une idole, une juge, un procès », promettait la bande-annonce, diffusée à l’audience dans la stupéfaction.
À la suite de l’épisode rocambolesque, des avocats de la défense - comme celui de Leopoldo Luque, médecin personnel de Maradona - ont demandé la reprise du procès, mais avec un nouveau trio de magistrats, considérant celui-ci entaché. Le procureur Patricio Ferrari a appuyé ce changement d’équipe, déplorant « une contamination horizontale » qui « empêche la continuité ». « Quelquefois, il faut faire deux pas en arrière pour faire un pas en avant. »
D’autres, tel l’avocat de la psychiatre de Maradona, ont réclamé la reprise, avec seulement un nouveau juge pour remplacer Makintach. Un autre encore, a sollicité la désignation d’un quatrième juge en sus, par précaution. L’avocat du groupe privé prestataire de soins - qui devait fournir équipement médical et suivi pendant la convalescence sous la responsabilité de l’équipe jugée - a réclamé purement et simplement la nullité.
Initialement, le procès devait, à raison de deux audiences par semaine, s’étirer jusqu’en juillet. Un délai d’ores et déjà à oublier, alors que le procureur disait mercredi espérer « que le procès reprenne cette année ».