Atépa: "un pays de seulement 15 millions d'habitants ne peut pas avoir toutes ces richesses et être pauvre, c'est inadmissible"



Pierre Goudiaby Atépa a déclaré jeudi qu'il n’a aucun intérêt dans l’attribution des contrats pétroliers et gaziers au Sénégal. « J’ai investi dans l’uranium et également dans d’autres mines. Ici, j’ai commencé à investir dans le phosphate. J’ai créé une société qui s’appelait Pétro-gaz Africa (PGA) y a 20 ans. Il y a beaucoup de choses que je ne vous dis pas. Je ne suis pas une génération spontanée. Je fais des choses depuis des années. Franck Timis dont on parle, on était concurrent en Sierra Léone. Demandez-moi, je vous dirais. Je n’ai aucun intérêt dans cette affaire de Timis. Aliou Sall ne m'a jamais offert une cravate. J’ai embauché sa femme quand j’étais en Chine. C’était mon assistante. C’est là, où on s’est connu », dit-il.
 
Pierre Goudiaby Atépa dit ne pas comprendre qu' « un pays ou nous sommes que 15 million, nous avons de l’or, du pétrole, du gaz, du zircon, du lithium, du poisson, des ports, et on est pauvre, c’est inadmissible. Les Sénégalais qui m’écoutent ne doivent pas accepter ça. On est riche et on est pauvre pourquoi ».
 
Il a rappelé que, quand il parlait de la route de l’acier et de l’aluminium, il dit, savoir de quoi il parle. « Quand je vous dis des mines de la Falémé, j’espère qu'’il ne l’a pas signé, de ces mines-là, on peut tirer 315 milliards de dollars personne ne ma contredit. Quand je vous dit dans le rayon de 960 km, il y a pour 27 milliards de minerais de fer et qu'à coté chez nos voisin des deux Guinées, on a plus de 20 milliards de tonnes de minerais, d’aluminium, on peut y avoir plus de 20 000 milliards de Fcfa. On ne parle plus de Sénégal émergent. Moi, je parle de PSD (Programme Sénégal Développé), un point un trait. Et s’ils ne sont pas capables de nous le développer qu'ils cèdent la place », tacle l’architecte.
 
Mieux, précise M. Goudiaby : « Il est clair et évident dès l’instant qu'on a trouvé du pétrole, on va continuer à en trouver. Est-ce que nous allons continuer à nous contenter de 10 %, 15 % de 20 % ? J’espère que non. Je crois peut-être les autorités doivent voir comment nous réorganiser. Dans la réorganisation, il y a les pouvoirs exorbitants du président de la République dans le domaine minier et pétrolier. Il faut que ça s’arrête. On a une Assemblée nationale. Il y a des contrats dans des pays que je connais, qu'aucun président ne peut signer tant qu'il n’est pas amené à l'Assemblée nationale ».


Vendredi 21 Juin 2019 02:45


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